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ÉTUDE EN FRANCE

Extrait du site Web du aite Web www.lepoint.fr

La publicité contribue-t-elle à l’appauvrissement de la langue française ?
C’est à cette question que l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité) et le ministère de la Culture ont tenté de répondre en analysant pas moins de 7.323 messages publicitaires (affichage, pub radio et télé) émis au premier trimestre 2009. Au total, 147 manquements ont été relevés, soit 4 %. Aucun en télévision, car, selon l’ARPP, toute infraction à la langue de Molière est éliminée avant sa diffusion.

Sur 147 infractions, 82 % sont le fait de toute absence de traduction (120 cas). Les mots “game”, “hotline”, “low cost”, “playlist”, “drink”, “team”, “goodies” ou encore “speed dating” et “hair design” pénètrent ainsi par infraction dans le vocabulaire français des publicitaires… Le rapport épingle en particulier les déclinaisons de la marque Leader Price en “super price”, “defi price”… L’étude relève par ailleurs 15 cas de traductions non conformes. Le mot anglais est, certes, traduit, mais dans un caractère trop petit pour être lisible ou dans un sens vertical qui n’en rend pas la lecture aisée… Le rapport sanctionne 6 cas de grossièretés qui sont, pour la plupart, des expressions de personnalités reprises telles quelles. On compte enfin six fautes de français. Sont-elles volontaires ? L’étude veut bien entendre l’argument que la pub doit correspondre au langage ordinaire de Monsieur et Madame Tout-le-Monde, lequel n’est pas toujours le plus soigné.

Pour la suite : http://www.lepoint.fr/actualites-medias/2009-12-15/etude-la-publicite-passe-l-epreuve-de-francais/1253/0/405125

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