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DÉNI DE L’ÉVIDENCE

Bonjour M. Perreault,
texte tiré du site de l’Amérique française:


http://amerique-francaise.forumactif.com/arts-et-culture-f2/le-deni-de-l-evidence-t2149.htm#22271

Non, ce n’est pas de la nouvelle chanson du groupe "Mes Aïeux" que je veux vous entretenir, chanson qui vient de paraître sur leur nouvel album, et qui en est la plus populaire….

voir le site sur Archambault Musique: au moment où j’écris ce texte, cette chanson est la 2ème chanson la plus téléchargée sur ce site: http://www.archambault.ca/store/product.asp?mscssid=F13FD2405CA8C2D93837384CFEB176A4&sku=002278793&type=1

NON….

Voici, ce matin, un texte du journal "LE SOLEIL" de la ville de Québec —- en passant, je serais très surpris que ce texte paraisse dans le journal "LA PRESSE" de Montréal, pour éviter d’alarmer les défenseurs montréalais de la LANGUE FRANÇAISE ——– texte qui démontre, preuve à l’appui, que, nous les QUÉBÉCOIS, sommes en train de s’angliciser, ET CELA, À LA VITESSE "GRAND V":

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/arts-et-spectacles/commentarts/200811/09/01-37914-chanson-francophone-le-deni-de-levidence-1.php

EXTRAITS:

Publié le 10 novembre 2008 à 05h00 | Journal "LE SOLEIL" (de Québec) par Régis Tremblay

(Québec) Chaque jour voit s’approcher la vague anglophone-anglophile qui nous submergera. Mais l’avance est si lente et la menace si… vague à l’horizon! Loin des yeux, loin de la peur. Pourtant, chaque déferlante dépose à nos pieds quelque épave, quelque naufragé, quelque rebut de l’histoire qui devraient nous alerter.

Il y a aussi le flot de statistiques qui vont toutes dans le même sens, tel un raz-de-marée. Mais on s’habitue, on se laisse bercer. Tout va très bien, Madame la Langue Française. Tout baigne. Il faut être poule mouillée pour crier au tsunami!

Par ce mardi tranquille du 30 septembre 2008, l’Observatoire de la culture et des communications du Québec publiait un communiqué laconique… et explosif. En 2007, pour la première fois de l’histoire de notre show-business, le public québécois s’est fait plus nombreux aux spectacles de chanson anglophone qu’à ceux de chanson francophone.

La chanson? Mais c’est la langue mise en musique! Pendant que l’assistance aux shows anglos faisait un bond de 10 %, l’affluence aux spectacles en français chutait de 12 %.

L’enjeu est majeur : les sept millions d’entrées aux 16 578 représentations ont généré 220 millions $, cette année-là. Ces révélations ont fait peu de bruit. Alors que le tsunami approche, c’est la danse du déni de l’évidence…

Cette vague, on aurait pu la voir venir de loin. Pendant que les optimistes se gargarisaient de notre titre d’irréductibles Gaulois d’Amérique, le public se tournait vers le rêve américain, incarné principalement par Celeen Deeon.

Comme les spectacles, les disques de nos interprètes «d’origine francophone» s’anglicisent. La plus récente vague annonciatrice du tsunami anglo est portée par Sylvain Cossette. Surpris par les ventes de 130 000 exemplaires de son album 70s, où il revisitait les années 70 en chantant les plus grands hits américains ou anglais (c’est la langue qui fait foi de tout), Cossette revient à la charge cet automne, avec un volume 2 dont le succès est encore plus foudroyant : 20 000 disques vendus dans la première semaine. Tablant sur ces albums, sa tournée Keep on Rockin’ est à guichets fermés.

Dans une entrevue à paraître prochainement dans nos pages, Sylvain Cossette dit ne rien comprendre aux réactions étonnées, devant sa soudaine conversion à l’anglais : «Je ne fais rien de mal. Tout le monde prend ça trop au sérieux. Je ne vise pas le marché anglophone, je réponds simplement aux voeux de mon public francophone», invoque-t-il.

Pour le chanteur, la langue n’est pas un problème : c’est la musique qui compte. Sauf qu’il le dit comme suit : «It’s all about the music!» Il aurait pu citer Verlaine : «De la musique avant toute chose», mais il ne faut surtout pas y voir une question de langue…

Même si Cossette alimente et exploite le mouvement d’anglicisation, il serait vain d’en faire un bouc émissaire. C’est le public qui fait les vagues, dans les salles comme dans les stades. On a le showbizz qu’on mérite.

Quelques jours plus tôt, le 23 octobre, Pascale Picard nous déclarait que toutes ces histoires de langues étaient «dépassées». Tout simplement. Même si elle se dit indifférente aux «histoires de langues», Pascale n’en choisit pas moins d’écrire et de chanter exclusivement en anglais. Un choix qui compte : sorti l’an dernier, Me, Myself and Us, l’album unilingue anglais du Pascale Picard Band, se dirige vers les 200 000 exemplaires vendus, au Québec seulement.

Non, la langue chantée n’est pas une question «dépassée» : elle est même déterminante, comme le prouvent les ventes de disques et les assistances aux spectacles. Sylvain Cossette et Pascale Picard renvoient et amplifient une vague de fond, venue du public québécois «d’origine francophone», mais anglophone d’oreille.

Tout serait tellement plus simple, sans cette damnée langue française! Pourquoi avoir attendu 400 ans pour finalement prendre la lucide et courageuse décision de s’angliciser?

Alors que nos prédécesseurs se sont battus pour sauver leur langue maternelle, la langue de leurs mères et de leurs tripes, alors que nos héros et nos ténors nationaux se sont fourvoyés en menant cette lutte insensée pour la survivance, une poignée d’artistes futés et avisés a enfin compris les aspirations profondes d’un peuple transformé en public!

To be continued…

FIN DU TEXTE

Commentaires: tout simplement épeurant!!!!

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