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RADIO-CANADA ET SES PRATIQUES BANALISANTES

auditoire@radio-canada.ca
nouvelles-internet@radio-canada.ca
robert_rabinovitch@cbc.ca

Je serai brève : je n’en peux plus d’entendre constamment le qualificatif « provincial » pour désigner l’État québécois.

Cette manière ô combien peu subtile chez Radio-Canada (derechef chez votre journaliste Gentillé, Téléjournal de 22 h ce 22 mai 2007) de banaliser la nation québécoise parvient carrément, désormais, à me dégoûter.

C’est le mot. Clair et précis. Qui me remonte du fond de la gorge…

Ça me suffit. J’en ai vraiment assez.

Or si j’avais passablement abandonné la SRC depuis quelques années (puisque vous êtes devenue une chaîne aussi commerciale que TVA ou TQS, ou peu s’en faut : de la pub entre des émissions… publicitaires), il faut dire que j’avais tout de même conservé un lien avec le versant information.

Mais là, vraiment, c’est la goutte d’eau qui aura fait renverser mon vase.

Alors, restez avec votre province, gens de la SRC. Moi je rentre au pays.

Adieu !

Marie-Louise Lacroix,
MarieLacroix@moncanoe.com
citoyenne québécoise, 22 mai 2007

PS : J’ai également été longtemps une fan des antennes radiophoniques de la SRC, la chaîne dite culturelle en particulier. Mais je vous ai lâchés de ce côté-là aussi. Car vous êtes devenue de plus en plus du Rock Détente. En (un peu) moins insignifiant, certes; mais du Rock Détente quand même… Non, décidément, je préfère encore ma musique (i.e., mes choix musicaux) et mes bouquins. Car je ne parviens plus, vous m’en voyez désolée, à supporter la médiocrité ambiante et partout présente. Et agressante aussi, comme par voie de conséquence. Les Robert Rabinovitch et les Sylvain Lafrance ont réussi avec « succès » à démolir de leurs seules mains ce qui constituait naguère une superbe chaîne publique. Commercialité à outrance et tout le temps, insignifiances en tous genres, propagande politique dans le débat national québécois (quoique plus subtile, il est vrai, que celle qui prévaut sous la plume des éditorialistes de La Presse et de l’ensemble des autres quotidiens de Gesca), etc. Arrêtez ! la cours est pleine. À ras bord.

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