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QUÉBEC 2008

Article que nous envoyions à nos amis et au Devoir en octobre 2006.

Depuis ce temps deux autres articles sur le même sujet furent envoyés, sans plus de succès, dois-je le confesser.

Pendant ce temps on trouve le moyen de fêter les «restes» d’une loi qui ne représente plus qu’un simple numéro, le «#101» en l’occurrence.

Et on oublie d’essayer de contrer les actions de nos gouvernements dans l’anglicisation de Montréal et la destruction du pays à naître, sans territoire,si nous n’y prêtons pas plus attention, lorsque nous ne nous opposons pas aux ententes concoctées par les Politiques,qu’ils soient du présent gouvernement ou du précédent dirigé par nos amis.

Étienne Parent,ce patriote converti avait bien raison lorsqu’il disait aux «Anglais» qu’il fallait assimiler ses frères par la douceur.

Mais là,ce sont nos frères qui agissent par la douceur dans tous les domaines pour le compte des Anglais.N’était-ce pas le PQ qui préconisait l’enseignement de l’anglais dès la «3e année» (FR. Legault), puis le parti libéral dès la «1 ère année» sous le ministre Fournier, sans que le PQ ne s’y oppose.

Vraiment Étienne, tu fus le précurseur des maîtres et traîtres de l’abandon de la langue de leur peuple! Pourtant les Anglais n’avaient pas besoin de vous pour atteindre cet objectif, eux qui ont l’habitude de la division des forces ennemies pour atteindre leurs objectifs.

Avec vous, mon cher Étienne Parent, sans oublier L.H Lafontaine et G-É. Cartier, et les ministres de nos gouvernements, la chose fut plus simple. Bravo! Vous avez bien mérité du Canada anglais! Vous avez réussi votre passage chez les ennemis de notre langue et de notre culture avec «grand succès!

Les Anglais sauront vous le rendre au centuple, nous en sommes convaincus?

To my fellow citizen, have a nice day!

Puisque c’est la langue qu’il nous faut maintenant parler afin d’atteindre les bas-fonds des succès économiques et ceux de la turpitude culturelle, genre Sagar, là où Paul (l’autobus) Desmarais reçoit les grands de ce monde, ou qui se prennent pour «tels», il nous faut l’utiliser dès maintenant?

Jacques Bergeron, jacberger@yahoo.fr

Très intéressant article de M. Salon, qu’on peut lire ce matin sur le site de Vox Latina.

Avec lui, nous partageons les regrets exprimés sur la réunion des chefs d’états de la Francophonie réunis à Bucarest. Nous partageons aussi ses craintes quant à la réunion qui se tiendra à Québec en 2008. Mais au-delà de ses justes remarques, d’autres craintes animent un grand nombre de Canadiens-français québécois en cette fin d’année 2006.

Est-ce que «nos descendants parleront encore français« dans quelques années. Lorsque nous voyons le gouvernement du Québec, par son ministère de l’éducation, décider que nos enfants doivent débuter l’apprentissage de l’anglais dès la 1ère année du primaire, nous devons nous demander s’il est vraiment utile et source de fierté de fêter les 400 ans de la ville de Québec et de la fondation de la Nouvelle-France ou du Canada?

Lorsque nous voyons que nos artistes et leurs représentants, gens devant promouvoir notre culture française, celle de 82% des Québécois, décident de nommer le premier édifice du Quartier des spectacles d’un nom anglais, (Red Light, pour ne pas le nommer) nom que en plus vient démontrer le peu de connaissances historiques et civiques de nos concitoyens et concitoyennes, nous devons nous demander s’il est encore utile de fêter notre «Francité» et notre attachement à la France et à la Francophonie?

Il faut nous demander s’il ne serait pas plus important d’organiser des manifestations publiques venant à l’encontre de celle de Québec, puisqu’il y a de grands risques que cette manifestation vienne faire la preuve de notre assujettissement à l’ennemi de notre langue et de notre peuple?

N’y a-t-il pas un grand risque que cette fête soit la dernière occasion de démontrer que le français est autre chose que du folklore? Que notre langue est celle d’un peuple qui avait décidé de vivre et de faire vivre sa langue en terre des Amériques malgré le traité de Paris de février 1763.

Si nous ne réagissons pas à toutes les attaques dont notre langue est victime,il y a de fortes chances que le français soit fêté dans quelques années comme une langue qui était parlée «jadis» par quelques irréductibles, gens nostalgiques d’une époque révolue et d’une langue qui ne méritait pas de vivre, puisque ses locuteurs ne voulaient plus l’utiliser, ayant accepté qu’elle ne soit qu’une langue enseignée à l’école sur le même pied que la langue de nos ennemis, ce qui arrivera dans quelques années, à n’en pas douter.

Il n’y a qu’à voir le titre d’une prochaine émission de Télé/Québec, «Est-ce que nos écoles seront bilingues», pour comprendre que la mort de notre peuple est déjà inscrite dans l’histoire. Vaut-il la peine, dès lors, de fêter ce qui deviendra le chant su «Cygne» de notre langue en ce jour de juin 2008?

À moins de saines réactions de notre part, il serait pour le moins ridicule que nous allions fêter la mort d’un peuple en ce jour de juin 2008. Laissons aux «fêtards» et aux «aristocrates» de Québec le droit de s’amuser en ces jours, ce qu’ils ont toujours fait avec joie de toute façon depuis 1759 avec les conquérants Anglais, sans qu’ils y sentent la moindre gêne.

Quant à nous, il serait plus important d’organiser à cette occasion, une contre/fête par l’organisation d’un colloque sur l’état de notre langue dans le monde, colloque qui par ses suggestions et ses propositions pourrait peut-être faire évoluer la pensée des dirigeants politiques de nos pays.

Salutations «patriotiques»

Jacques Bergeron Ahuntsic, Montréal le 14 octobre 2006

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