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MOI, JE MILITE POUR LE FRANÇAIS

Rencontre annuelle des membres des comités de francisation de la FTQ – Partout au Québec, des centaines de membres de la FTQ militent pour le français!

MONTREAL, le 29 mars /CNW Telbec/ – Une centaine de membres des comités de francisation de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) seront réunis ce vendredi, à l’Hôtel Gouverneur Place Dupuis à Montréal, afin de faire le point sur l’état d’avancement du français dans les milieux de travail à l’occasion de la rencontre annuelle ayant pour thème Moi, je milite pour le français.

Conférences, plénières et ateliers sont à l’ordre du jour de cette journée présidée par le secrétaire général de la FTQ, M. René Roy. Cette journée sera aussi l’occasion pour les militants et les militantes, provenant de tous les secteurs d’activités, de partager leurs expériences et de se doter d’outils pour accomplir leurs mandats. Madame Louise Beaudoin, ex-ministre responsable de la Charte de la langue française, des relations internationales, des relations intergouvernementales, de la francophonie, de la culture et des communications donnera une conférence sur la situation du français trente ans après l’adoption de la Charte de la langue française.

Un 30e anniversaire marquant pour le Québec

L’année 2007 marque le 30e anniversaire de l’adoption de la Charte de la langue française. Cette loi, qui répondait aux attentes des travailleurs et des travailleuses fut saluée par la FTQ en 1977. L’un de ses objectifs était de faire du français la langue du travail. La Loi donnait, notamment, aux travailleurs et aux travailleuses des mécanismes pour réaliser la francisation de leur milieu de travail et pour défendre leur droit de travailler en français.

Au cours des trente dernières années, la francisation a fait de réels progrès mais les coupures successives des derniers gouvernements n’ont cessé de réduire les budgets de l’Office québécois de la langue française (OQLF), mettant ainsi en péril les acquis du passé. Bien que des progrès importants aient été faits, la situation reste inégale d’une entreprise à l’autre. La bataille est loin d’être gagnée. "Les comités de francisation doivent pouvoir compter sur l’appui du gouvernement pour réussir leur mission. Nous demandons au gouvernement qu’il réitère, après 30 ans, sa position en faveur de la francisation du Québec. Nous sommes conscients que la défense et la promotion du français ne peuvent se faire sans la participation active des travailleuses et des travailleurs, mais pour cela il faut également qu’il y ait une véritable volonté politique de défendre le français au Québec", de déclarer le secrétaire général de la FTQ, M. René Roy.

Des chiffres inquiétants

Soulignons qu’environ la moitié des francophones qui travaillent dans les deux langues dans le secteur privé communiquent principalement en anglais lors des échanges avec leurs supérieurs, collègues et subordonnés anglophones. "Malheureusement, nous observons que l’usage du français au travail chez les allophones ne s’est pas réalisé ou si peu. Le Québec accueille chaque année en moyenne quelque 40 000 personnes immigrantes, dont plus de la moitié n’ont aucune connaissance du français. La FTQ considère qu’un sérieux coup de barre doit être donné", affirme M. Roy.

La FTQ, engagée dans les milieux de travail

Les milieux de travail peuvent devenir des lieux privilégiés de l’apprentissage du français pour les personnes qui n’ont pas les moyens de recourir à la formation offerte par les diverses institutions d’enseignement. A cet effet, la FTQ est très active depuis de nombreuses années. Plusieurs syndicats de la FTQ offrent des cours de français dans des secteurs où un grand pourcentage des salariés sont immigrants. "Pour la FTQ, la francisation en milieu de travail c’est un enjeu majeur et une responsabilité sociale", ajoute M. Roy.

La FTQ, la plus grande centrale syndicale québécoise, représente plus de un demi-million de membres.

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