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LA FRANCOPHONIE IGNORE LES FRANCOPHONES DE FLANDRE

"Il faut qu’on sache que, par son action au nord de la Belgique,
l’Organisation internationale de la Francophonie aura trahi les 300.000
Francophones de Flandre"
, déclare l’Association pour la Promotion de la
Francophonie en Flandre (APFF) dans le dernier numéro des "Nouvelles de
Flandre".

"Sous prétexte d’observer ‘la plus stricte neutralité dans les questions
de politique intérieure’, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF)
ignore superbement les activités organisées par les associations francophones.

Lorsqu’il s’agit d’initiatives flamandes, il en va tout à fait autrement.
L’OIF soutient, par exemple, les Olympiades du Français et de la Francophonie
ainsi que son antenne flamande, ‘Olyfran-Vlaanderen’. Ce concours, appelé
auparavant ‘Tour Eiffel’ est destiné aux élèves du secondaire en Flandre. Il a
été mis sur pied par le professeur Clijsters, du ‘Limburgs Universiteit
Centrum’. En changeant de nom, ‘les organisateurs ont voulu accentuer la
relation très étroite avec la Francophonie’, peut-on lire sur le site qui lui
est dédié.

A Anvers, c’est un groupe de musique traditionnelle de la République
Démocratique du Congo, ‘Konono n°1’, qui se produit au ‘Wereldculturencentrum
Zuiderpershuis’. Le centre bénéficie, bien entendu, de subventions du
gouvernement flamand et de la province. L’OIF, quant à elle, sponsorise la
tournée du groupe.

Certes, nous nous réjouissons de ces initiatives en faveur de la langue et
de la culture françaises, d’autant plus qu’elles se déroulent en Flandre. Mais
nous trouvons saumâtre que ce que l’OIF accorde aux associations flamandes, elle
le refuse catégoriquement aux associations francophones.

Il existe en Flandre une minorité de 300.000 Francophones reconnue comme
telle par le Conseil de l’Europe. Une minorité que la Flandre refuse de
reconnaître.

Les dirigeants de l’OIF feront peut-être valoir que leur action en Flandre
n’est pas du tout condamnée par les politiciens francophones. Mais nous,
Francophones de Flandre, nous croyions un peu naïvement pouvoir espérer une
intervention extérieure de la Francophonie pour obliger la Flandre à respecter
les grands principes de droit…

La Francophonie se décidera-t-elle à venir au secours des Francophones de
Flandre? Ou trouvera-t-elle toujours naturel que la vie culturelle francophone
soit organisée par les Flamands? Est-il si incongru que les Francophones
souhaitent disposer des moyens pour pouvoir gérer leur propre vie culturelle?

Pouvons-nous demander, dès aujourd’hui, aux dirigeants de l’OIF d’aider
AUSSI les associations animées par des Francophones de Flandre? D’aider tout le
monde ou de n’aider personne!"

Pour plus d¹informations

Nous vous renvoyons à l’article "La Francophonie ignore les Francophones de
Flandre", publié dans le numéro 38 (mai-juin 2006) des "Nouvelles de Flandre".
Cet article peut être consulté en ligne à l’adresse suivante:

http://www.dmnet.be/ndf/main/fr/pgarfr/arfr234.html
.

Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF asbl)
Secrétariat: Spreeuwenlaan 12, B-8420 De Haan, Belgique
Téléphone: +32(0)59.23.77.01
Télécopie: +32(0)59.23.77.02
Courriel: apff@dmnet.be
Site: http://www.dmnet.be/ndf

(De Haan (Belgique), le 22 mai 2006 ­)

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