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LA FRANCOFÊTE! UN IMPÉRATIF FRANÇAIS

Année après année, l’organisme «Impératif français» sous l’impulsion de son
président Jean-Paul Perrault se donne un mal fou pour faire rayonner le fait
français en Outaouais ; notamment lors de la Francofête qui se répète encore une
fois cette année avec la tenue de spectacles où sont venus se produire des
artistes francophones québécois de grand talent et de haut calibre de
prestation.

à Montréal, les gens n’ont que l’embarras du choix car les nombreuses salles
de spectacles offrent au quotidien du théâtre, des chansonniers, des humoristes
et des films en français, à longueur d’année. Mais en région, comme ici en
Outaouais, il faut un effort constant pour y faire venir nos artistes et pour
s’assurer qu’il y ait suffisamment de publicité pour que les salles se
remplissent.

Il est certain qu’au fil des 30 dernières années, Impératif français
par sa présence, sa vigilance et son dynamisme aura permis que les gens de
l’Outaouais s’affirment davantage comme des Québécois francophones à part
entière plutôt que des régionaux de la Capitale nationale ontarienne, fortement
anglophone et anglicisante.

Bien sûr, durant cette même trentaine d’années, il y a eu l’implantation de
l’Université du Québec à Hull, la présentation de films du répertoire français,
la brillante flamme du Théâtre municipal de l’Île, grâce à son directeur Gilles
Provost, la salle de spectacles du CEGEP, la Salle Odyssée de la Maison de la
Culture, la Salle Jean Despréz à la Maison du citoyen, le café-Bistro du Musée
Symmes, la Basoche du Centre culturel et la Maison Maxime qui, au fil des ans,
ont ouvert leurs portes aux artistes francophones et nous ont offert tout un
répertoire de spectacles en français.

N’empêche qu’en tête de proue se retrouve Impératif français et ses
bénévoles à qui nous devons de belles et grandes initiatives comme les prix
offerts à chaque année dans nos écoles aux élèves ayant la meilleure note
académique en français ; les fêtes de la Saint-Jean qui nécessitent de nombreux
mois de préparation et de démarches pour recruter des bénévoles, planifier les
quatre jours d’activités, y amener des artistes de renom, trouver le financement
nécessaire ; et la Francofête qui, cette année, entre le 3 et le 25 mars, nous
permet d’entendre Pierre Calvé, Pierre Létourneau, Clémence Desrochers, Yvon
Deschamps, Judy Richard, Nathalie Choquette, Noël Samyn, Alys Roby et Robert
Charlesbois.

Certains, par ailleurs, osent reprocher à Impératif français ses
dénonciations de ceux qui ne respectent pas les normes linguistiques imposées
par la loi 101 sur la primauté de la langue française au Québec. Ceux-là
connaissent très mal l’économie de la loi et n’ont nullement conscience de son
importance pour la survie du fait français en Amérique. Impératif français
mérite nos louanges pour son travail inlassable et pour sa création des prix
«coco» et «citron» ainsi que pour la remise annuelle de son Prix Lyse-Daniels.
C’est d’ailleurs à un Franco-ontarien de renom, Jean Poirier, défenseur de la
langue française et des droits des francophones en Ontario que ce grand prix a
été remis en 2004. Un beau geste de rayonnement national.

Antoine L. Normand
GATINEAU

(Le 16 mars 2006)

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