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UN RIDICULE MONSTRUEUX

à :
esther.schlesinger@porternovelli.com
;
mark.nusca@porternovelli.com;
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Un commentaire général à « Monster.ca » et « Monster.fr »,

Re : http://contenu.monster.ca/
et-ou http://francais.monster.ca/about/
ainsi que :
esther.schlesinger@porternovelli.com
et
mark.nusca@porternovelli.com

cc : Le journal Le Devoir, l’antenne France Culture, les
sites Impératif français et Défense de la Langue française

Ayant déjà aperçu votre publicité en maints endroits sur internet (dont le
site de France-Culture:
http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture/programmes/), voilà que
c’est Le Devoir (http://ledevoir.com/)
que vous «envahissez»…

Or je trouve votre raison sociale d’un mauvais goût abyssal, et pour tout
dire rebutant. à croire que c’est un(e) enfant de quatre ans (américain, par
surcroît) – An American Child, quoi – qui a longuement "réfléchi" avant
de se voir illuminé par cet éclair de génie de la mercatique.

Cela dit, il est possible que l’entreprise soit d’origine anglo-saxonne, ce
qui assurément n’est pas un mal ou une tare; d’où une appellation qui ne soit
pas française. Or, bien que ce ne soit pas l’essentiel ici de mon propos, je
ferai remarquer qu’il est respectueux qu’une entreprise, d’où qu’elle soit,
s’adressât à ses clientèles, selon les territoires, dans la langue de celles-ci.
Et ce jusque dans sa propre dénomination, si le nom est par trop associé à une
langue qui ne prévaut point sur lesdits territoires nationaux. La planète – même
si cette lapalissade ne semble pas évidente pour tous -, ce n’est pas only
les United States of America.

Bien sincèrement, et cela sans connaître vraiment vos qualités et compétences
à titre de firme d’embauche (et ici se situe le coeur de ce message à votre
endroit), d’emblée il m’est impossible de faire confiance à une entreprise qui
révèle un mauvais goût si profond dans ses manières en s’affublant d’un nom
pareil. Et je ne parle pas de la mascotte, ou icône, sidérante, des lieux.

En vous côtoyant, j’ai l’impression tout carrément d’avoir quatre ans.
Ou d’être un déficient intellectuel qui, a quarante ans, raffole toujours de
Hulk
.
En bandes dessinées à la télévision…

J’ai peut-être tort, il est vrai. Et peut-être constituez-vous une compagnie
fiable et de haut professionnalisme. Mais cela dit, et je le regrette, et le
répète, il m’est viscéralement impossible de faire confiance à une maison
d’affaires qui fait preuve dans l’oeuf d’un pareil ridicule.

D’un ridicule monstrueux.

Quand on fait preuve d’un manque de jugement semblable dès le premier pas,
c’est beaucoup exiger du client potentiel que de croire qu’il a à faire avec une
entreprise sérieuse et à des gens professionnels et compétents.

En outre, il est bien dommage que des espaces de culture comme Le Devoir
et France Culture s’associassent ainsi à des manières ou des procédés
qu’il faut bien, hélas, qualifier de peu recommandables.

Salutations,

Marcelin Gélinas
En pays québécois
M.Gelinas@moncanoe.com

(Le 25 novembre 2005)

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