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À PROPOS DU CONGLOMÉRAT DE PRESSE GESCA

Re :
http://www.vigile.net/05-11/TL-1.html#9

Le caractère fortement tendancieux des publications de Power Corporation
n’est un secret pour personne. Tout un chacun sait combien La Presse, Le
Soleil, Le Droit
et tous les autres quotidiens ou périodiques de ce très
puissant groupe ne font plus de l’information ou de la réflexion depuis
longtemps lorsqu’il s’agit du sempiternel litige Québec-Canada. Quoi qu’il en
ait, ces gens-là ont opté pour le Canada. Envers et contre tout. Tout le temps.
Inconditionnellement. En aucun temps, pour les Pratte et les Dubuc des lieux, et
ils sont nombreux (j’imagine que ce n’est pas par hasard si Le Soleil
s’est «libéré» de Michel David, passé au Devoir il y a de cela quelques
années), les intérêts supérieurs du Québec ne sauraient commander aux Québécois
la pleine maîtrise de leur destin.

Bref, pour les «Québécois de Gesca», cousins des «Québécois d’Ottawa», le
Canada a tous les droits. Tout le temps. Aucun recul, aucune rebuffade, aucune
déstructuration, aucun salissage, aucun étranglement fiscal (superbement nié par
l’ami Dubuc), aucune entreprise de propagande, aucune malhonnêteté, aucune
entrave à la démocratie ne justifieront jamais que le Québec puisse ou doive se
libérer du joug canadien. Bref, l’avenir du Québec réside dans son abandon pieds
et poings liés à la bonne volonté du Rest of Canada – cette volonté des
Marc Lalonde (il fallait le voir saliver, celui-là, à la faveur des mesures de
guerre d’Octobre 1970…), des Stéphane Dion, des André Ouellet, des Jean
Pelletier, des Jacques Corriveau, des Pierre Pettigrew, des Jean Chrétien et des
Pierre Elliott Trudeau d’hier et d’aujourd’hui. Puisque d’emblée et d’office
rien ne justifiera jamais à leurs yeux le retrait du Québec de cette parodie de
confédération qui tue la «différence québécoise» à petit et parfois à grand feu,
le Canada a compris depuis long de temps, de son côté, avec de pareils alliés,
que la politique de l’intransigeance systématique – voire, à terme, de
l’éradication par l’intérieur (forme d’Anschluss) – ne comporte que des
bénéfices. Ou bien peu s’en faut.

Ce qui est moins connu toutefois de cette gescaïenne machine à orienter
l’opinion du lecteur/électeur, ce sont tou(te)s les travers(es), disons, moins
«grand public» qui de manière plus latérale – et plus insidieuse encore –
distillent la «bonne pensée» des maîtres (lucides, comme on sait). L’utilisation
idéologique du forum de Cyberpresse (

http://www.cyberpresse.ca/opinions/
) constitue à cet égard un fort «bel»
exemple. Et M. St-Gilles a tout a fait raison de le signaler.

Il s’agit en effet d’une tribune d’échange d’idées (du moins, on pouvait
d’abord le croire ou l’espérer) profondément orientée par les «censeurs» des
lieux (Yann Pineau est le responsable de ces aires)*, qui mettent tout et
n’importe quoi sans compter quand il s’agit de commentaires qui dénigrent le
Québec, la Langue française et le projet d’indépendance du Québec [pour
dire les choses concisément et simplement, quoique justement], d’une part, et
qui s’abstiennent d’autre part, toujours les mêmes censeurs, de publier de
nombreux textes lorsque ceux-ci témoignent, exprimons-le ainsi, un peu plus de
respect pour la nation française dont ils sont les filles et les fils. Au reste,
si je fus moi-même victime plus d’une fois de ces actes de bâillonnement de
l’opinion, presque toutes les personnes de ma connaissance (et d’allégeance
politique pro-québécoise, pour dire les choses encore de preste manière) qui ont
tenté de participer à ces forums de PowerCorp / Gesca / Cyberpresse m’ont
confirmé avoir goûté à la même médecine.

Morale de l’histoire : La presse québécoise aurait bien besoin d’une
Commission Gomery à son tour.

Et, c’est couru d’office, les noms des Alain Dubuc, des Lysiane Gagnon, des
André Pratte et autres nantis des puissances d’endoctrinement en territoire
québécois – à commencer, bien sûr, par la famille Paul Desmarais et fils, grande
patronne des plumeurs ci-nommés – figureraient en bonne place (M. St-Gilles
n’avait pas tort non plus d’établir ce rapprochement) en vis-à-vis des Michel
Béliveau, des Alfonso Gagliano, des Marc-Yvan Côté, des Beryl Wajsman, des Serge
Gosselin, des Joe Morselli, des Jacques Corriveau et tous les autres Charles
Guité du Canadian Liberal Government du plusse méyeur pays du Mond’.

Et quoi encore ???
La lèpre comme la plusse merveilleuse maladie à contracter ?

On peut en rire ou en pleurer. Certes.

Mais dites-moi, comment à la fin un Québécois sain et normalement constitué
peut-il ne pas être totalement, radicalement et définitivement dégoûté d’un
simulacre de pays pareil ???

Jean Dunois
Matane, Québec
6 nov. 2005

* yann.pineau@cyberpresse.ca
et l’équipe de détournement de l’information/opinion qui l’entoure dans ce
fabuleux travail de sape (http://www.cyberpresse.ca/general/contacteznous.php?j=1):

suzanne.colpron@cyberpresse.ca
(cheffe de l’information),
nancy.coulombe@cyberpresse.ca,
david.courchesne@lapresse.ca,

olivier.degrosbois@cyberpresse.ca
,

francois.fournier@cyberpresse.ca
,

lisa-marie.gervais@cyberpresse.ca
,
jeanine.guindi@cyberpresse.ca,
felix.locas@cyberpresse.ca,

marie-eve.morasse@cyberpresse.ca
,
michel.munger@cyberpresse.ca,

catherine.schlager@cyberpresse.ca

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