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POUR UNE COMMISSION D’ENQUÊTE

COMMUNIQUé

Veuillez trouver, ci-dessous, le communiqué du député Jacques Myard. Nous
applaudissons cette initiative qui reprend une revendication des associations de
défense et de promotion de la langue française, à savoir la tenue d’états
généraux
de notre langue.

Puissent d’autres députés, de toute étiquette politique, reprendre cette
demande qui relève avant tout de l’intérêt national.

Marceau Déchamps
vice-président
Défense de la langue française
dlf78@club-internet.fr


A/S : Défense et promotion de la langue française : pour
une commission d’enquête

Juridiquement, le français a le statut de langue officielle au sein de
l’Union européenne, des Nations unies, et de toutes les organisations
internationales. Il est parlé par plus de 180 millions de personnes dans 56
pays. Mais aujourd’hui, le monde semble subjugué par l’anglo-américain,
instrument de domination du modèle anglo-saxon.

Cette dérive est accentuée au sein même de l’Union européenne, du fait des
élargissements successifs, de la politique univoque de la Commission de
Bruxelles, mais aussi et surtout par la lâche complicité des élites
françaises
. Ce recul à l’extérieur se couple avec un abaissement à
l’intérieur, tant il est vrai qu’on ne peut demander à autrui d’utiliser notre
langue si nous-mêmes en France y avons renoncé.

Il y aurait une sorte de vertige au déclin programmé, comme s’il
s’agissait d’une fatalité inéluctable
. Rien n’est moins sûr, rien n’est
moins vrai. Afin de réagir et de proposer une politique de reconquête,
Jacques Myard a déposé le 16 novembre 2005 une proposition de résolution n°2679
visant à créer une commission d’enquête sur la situation de la langue française
afin d’évaluer l’étendue de ce recul, de mesurer sa portée et proposer des axes
d’action.

C’est aux représentants de la Nation de poser la question de l’avenir du
français
, qui doit dépasser le cercle étroit de la presse spécialisée, des
dirigeants éclairés ou des syndicats, pour devenir une grande cause nationale.

Il ne s’agit pas là d’un combat nostalgique d’arrière garde. L’enjeu est
double : le français est d’abord notre bien commun, le lien indéfectible de la
cohésion sociale, le rempart contre les tendances communautaristes. C’est un
élément constitutif de notre identité, de notre indépendance, et du rayonnement
de la France.

Sur le plan international, le français est un instrument d’influence pour
diffuser nos idées, notre pensée, valoriser notre économie, nos écoles
d’ingénieurs. De surcroît, pour de nombreux peuples, apprendre le français
constitue une alternative pour refuser de voir le monde à travers le prisme
réducteur du tout anglais.
Défendre et promouvoir le français, c’est aussi défendre et promouvoir une
certaine idée du monde et de sa diversité. Renoncer à cette diversité, c’est à
coup sûr alimenter la guerre des langues et le choc des cultures dans un réveil
identitaire.

Jacques MYARD, député UMP
Président du Cercle Nation et République
jmyard@club-internet.fr

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(Le 1er décembre 2005)

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