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LA PLANTATION DE BOIS-JOLI

Alain DUBOS
alain.dubos5@wanadoo.fr


La Plantation de Bois-Joli


C’était un autre temps, une autre époque. On rêvait alors de jours meilleurs, de terres à soi, d’une vie de famille avec une ribambelle d’enfants s’ébattant sous les avancées de toit des maisons créoles. Et l’on s’embarquait vers les Amériques, vers cette terre de Louisiane qui n’était pas encore américaine. C’était en 1785.


Quand Lalie Cormier, née en Angleterre pendant le grand dérangement acadien, s’embarque pour la terre de Louisiane, elle sait que le voyage est sans retour. S’arrachant à sa vie bretonne, à sa grand-mère avec qui elle partageait ombres et lumières, elle quitte un passé, une blessure aussi qu’elle garde secrète. Le viol qu’elle a subi adolescente a faussé son regard sur les hommes, emmuré ses sentiments amoureux. Là-bas pourtant tout va renaître. Mais à quel prix ?


Dans cette fresque remarquablement brossée par Alain Dubos se croisent, se côtoient et s’affrontent aristocrates créoles, descendants des pionniers de louis XIV, Acadiens de fraîche date, militaires espagnols, esclaves et indiens.
Une atmosphère lourde de conflits, riche d’intrigues, où Lalie Cormier se construit une vie de femme libre, d’amante passionnée et de rebelle à la justice et aux pratiques de l’esclavage.
Il fallait le regard d’un auteur très aux faits de l’histoire de l’Acadie, de la Louisiane et plus largement des Amériques pour écrire un tel roman. La chaleur est palpable, les pluies tropicales crépitent dans ses mots, la boue, les bayous, les maladies et les dérives humaines sont décrites avec une plume de romancier soucieux du détail et un regard intransigeant sur les faits et leurs conséquences, fussent-elles à mettre au débit du genre humain. Au final, un roman parmi les grandes pages de l’histoire du Sud où s’agitera encore longtemps dans les mémoires le monde des planteurs et des métis, des esclaves et de la société coloniale possédante de tout, y compris des hommes.


Il manque une dernière page à ce livre pour le finir vraiment. Celle qu’un auteur n’écrit jamais. Celle où le lecteur se demande comment il aurait vécu à la place de l’héroïne Lalie Cormier, comment on aurait affronté cette société très corsetée et en même temps soucieuse de fêtes et de plaisir. Comment on aurait aimé face aux interdits moraux ou religieux. C’est la marque des grands romans de ne pas finir l’histoire mais donner à chacun matière pour imaginer une suite. Alors commence le rêve personnel…mais c’est déjà une autre histoire.


L’AUTEUR


Issu d’une famille originaire des Landes, Alain Dubos se partage entre ses deux passions : la pédiatrie et l’écriture. Il fut vice-président de l’organisation Médecins sans frontières (Prix Nobel de la paix, 1999). Après sa grande saga acadienne parue dans la collection « Sud Lointain » (Acadie, terre promise et Retour en Acadie), l’auteur nous entraîne cette fois dans une Louisiane en devenir où il faut vivre et aimer vite, au bord du Mississippi, géant aux humeurs changeantes.








Presses de la Cité


Production
Jeannine BALLAND
Collection Sud Lointain


Attachée de Presse
Martine Mébark
Tél. : 01.44.16.06.84 / 07.12


Parution : 21 avril 2005
564 pages
Prix de vente : 20,50 euros



ALAIN DUBOS


Ancien vice-président de Médecins sans Frontières, initiateur de missions en Orient et en Afrique, acteur et témoin, il fut l’un des pionniers d’une oeuvre humanitaire récompensée par le Prix Nobel de la Paix en décembre 1999.


Alain Dubos a violé sa première frontière à l’âge de trente-huit ans. Accompagné d’un complice nommé Philippe de Dieuleveult, ce médecin né en Tunisie en 1943, baigné de culture classique au lycée de Carthage, franchissait ainsi clandestinement, en mars 1981, au milieu d’une troupe de maquisards lourdement armés, le double trait de labour séparant la Turquie du Kurdistan iranien.


Comment un pédiatre – ancien interne, collaborant à des revues médicales et créateur de l’une d’elles, Nouveaux Médecins – pouvait-il se trouver là à esquiver patrouilles et hélicoptères au plus fort des répressions ~ ayatollesques ~ ?


L’Afrique natale, le souvenir d’un père médecin-chirurgien-accoucheur dans le bled tunisien, la nostalgie d’un paradis perdu dans le fracas des armes, l’exil, suivi de la difficile nécessité de s’enraciner dans le sol mystérieux de la mère patrie, tout cela peuple la mémoire et forge la conscience. Le refus de la routine, la rencontre avec une toute jeune organisation humanitaire, Médecins sans frontières, font le reste et c’est le départ en 1978 pour la Thaïlande et ses cohortes de réfugiés.


De cette expérience vécue naît La Rizière des barbares (Julliard, 1980), préfiguration exacte de ce que la presse puis le cinéma plus tard via le film La Déchirure relèvera de cette tragédie. Au plus fort de l’expansionnisme soviétique – Cambodge, Vietnam, Afghanistan, Ethiopie, Nicaragua ont basculé -, dénonçant la désinformation ambiante et les masques dont s’affublent les totalitarismes, Alain Dubos s’engage dans un combat pour la vérité, ce qui lui vaut au passage un procès en diffamation, qu’il gagne.


Les années 1980 verront le French Doctor se partager assez équitablement entre une clientèle désespérée par ses absences répétées, la vice-présidence de Médecins sans frontières, qui lui permettra d’initier des missions parmi les plus périlleuses qu’ait connues l’organisation, et l’écriture. Entre ses séjours libanais passés à ouvrir des hôpitaux dans les sous-sols de Beyrouth, sous des obus de toutes provenances (syriens en 81, israéliens en 82, multinationaux en 83), un long voyage dans le Moyen Age afghan, des explorations au Kurdistan, des visites sur le front Iran-Irak, des missions en Afrique noire et en Amérique centrale, Dubos écrit La Fin des mandarins (Julliard, 1982), L’Embuscade (Presses de la Cité, 1983, roman sur l’Algérie), participe à des ouvrages de pédiatrie, avant de publier Tu franchiras la frontière (Julliard, 1986) et Sans frontières (Presses de la Cité, 2001), deux ouvrages directement inspirés par ses expériences de médecine humanitaire.


En 1988, Alain Dubos se lance dans l’audiovisuel et fonde, en compagnie d’une poignée de précurseurs, la première chaîne de télévision thématique professionnelle, Canal Santé. A ce titre, Dubos crée, produit et anime plus de 250 émissions à destination du monde de la santé, jusqu’en 1992.


Tout en continuant d’exercer sa profession de pédiatre, Alain Dubos revient à l’écriture et à sa terre ancestrale, les Landes, et publie en 1996 Les Seigneurs de la haute lande, une histoire d’hommes libres dans le grand désert d’avant la forêt. Suivent La Palombe noire et La Sève et la Cendre, études romanesques de l’univers très particulier des propriétaires et métayers landais. Le Secret du docteur Lescat constitue le quatrième volet de cette traversée d’un pays devenu touristique qui demeure pourtant mal connu du grand public. Ce roman ou la vie quotidienne d’un médecin de campagne à la fin du 19e siècle, rencontre un formidable succès critique et public (classé plusieurs semaines dans les meilleures ventes dans Le Point et dans Le Nouvel Observateur).


Spécialiste des grands romans et des sagas familiales, Alain Dubos apporte à chaque fois un travail minutieux et fidèle dans la reconstitution et l’évocation d’une époque, s’attachant à décrire la réalité d’un pays, le quotidien des hommes et s’y employant avec ce regard humaniste et généreux qui le caractérise. Avec Acadie, terre promise (Presses de la Cité, 2002) et Retour en Acadie (Presses de la Cité, 2003) Alain Dubos livrait une bouleversante saga sur la tragédie d’un peuple oublié, les Acadiens.


La Plantation de Bois-joli, son dernier roman (Presses de la Cité, 2005) plonge le lecteur dans le monde des planteurs, des créoles et des esclaves de la Louisiane espagnole à la fin du XVIIIe siècle.


Presses de la Cité

Production
Jeannine BALLAND
Collection Sud Lointain

Attachée de Presse
Martine Mébark
Tél. : 01.44.16.06.84 / 07.12

Parution : 21 avril 2005
564 pages
Prix de vente : 20,50 euros

Disponible chez
www.amazon.fr et www.amazon.ca


(29 avril 2005)

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