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LA MAUVAISE FOI DE PROVIGO / LOBLAW’S / MAXI

LANGUE FRANçAISE

Mme Cindy-Christina Barbeau,
Service à la Clientèle
Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaws
1-800-567-8683
service@provigo.ca

Mme Barbeau,

Note : Lire les trois lettres de bas en haut (en respect à la chronologie des
correspondances)

Madame Barbeau, je ne ferai ni un, ni deux : votre mauvaise foi me
sidère. *

Pas forcément au plan personnel, ou privé, bien sûr, mais à titre de
représentante officielle de l’entreprise ci-désignée auprès de la clientèle – et
tout spécialement auprès de moi-même.

Jouer la carte de l’écologie pour justifier la bilinguisation du Québec (ou
le bilinguisme sur ce territoire) constitue un argument qui répugne non
seulement à l’intelligence (ce faisant, vous me considérez comme une
parfaite imbécile), mais également à la dignité.

Tout d’abord, le Québec est un état ou la langue officielle est le français.
Ensuite, le Québec est un état où les anglophones représentent 8% de la
population. Alors, la cohérence réclame une circulaire en français, et en
français seulement (plus écologique qui plus est, compte tenu d’un espace
publicitaire nécessaire plus restreint).

Votre argument se fonde sur l’idée selon laquelle les communications au
Québec doivent se poursuivre tout naturellement en anglais et en
français. En dépit de ces 8%, en dépit d’une langue officielle, et une seule, et
qui est le français…

Curieusement, n’est-ce pas, Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaws,
L’intermarché, Axep oublie totalement cet argument «impressionnant» aussitôt
qu’il quitte la terre québécoise. J’aimerais bien comprendre en effet, un jour,
pourquoi chez vous la bilinguisation est un argument écologique au Québec, et
que soudainement, il ne l’est plus en Canada hors-Québec… L’unilinguisme
anglais partout en Canada aurait-il des propriétés de «santé publique et de
bien-être social» que j’ignore…?

En clair, voici la situation :

  • 8% d’anglophones au Québec justifie le bilinguisme.
  • 27% de francophones en Canada ne le justifie pas (hormis au Québec).

Dit autrement :

  • Dans ce pays officiellement bilingue qu’est le Canada, Provigo, Maxi,
    Maxi & Cie, Loblaw’s, L’intermarché, Axep
    opte pour l’unilinguisme anglais
    partout, sauf au Québec.
  • Dans cet état officiellement français qu’est le Québec, Provigo, Maxi,
    Maxi & Cie, Loblaw’s, L’intermarché, Axep
    opte pour le bilinguisme.

Comme dirait un grand esprit dont j’ai oublié le nom : Cherchez l’erreur !

Manifestement, on voit tout de suite par ces chiffres et ces constats
factuels que chez Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaw, L’intermarché, Axep
les préoccupations écologiques culminent au sommet de ses priorités…

Madame Cindy-Christina Barbeau, votre lettre ajoute l’insulte à l’injure. Et
loin de me ramener à de meilleures dispositions, vous métamorphosez l’ex-cliente
que je fus en «battante» sur barricades qui n’aura plus de cesse désormais, à
compter de ce jour, de pourfendre sur toutes les tribunes possibles les manières
honteuses et répugnantes de Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaw, L’intermarché,
Axep.

Non contentes de tenter de justifier l’injustifiable sur une base
quotidienne, depuis des années, voilà donc que Provigo et Cie en
remettent en estimant que l’on peut faire avaler n’importe quelle couleuvre aux
Québécois.

J’étais déçue de Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaw’s, L’intermarché, Axep.
D’où mes remarques que je désirais utiles et constructives; en espérant chez
vous dès lors une réflexion intelligente qui donnerait rapidement sur des actes
conséquents. Or, tout au contraire, vous m’opposez un aveuglement et une surdité
volontaires que de toute évidence vous ne remettez pas en question une
demi-seconde.

J’étais déçue, Mme Barbeau. Sans plus.
Mais vous êtes parvenue à transformer cette simple déception en colère.

En colère bleue azur, si je puis dire.

Mme Barbeau, pour ce qui me concerne, Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaws,
L’intermarché, Axep
c’est fini.

POUR LA VIE.

Mme Jolière,
Joliere@sympatico.ca
19 mai 2005, 13:05

* Si vos supérieurs hiérarchiques n’ont pas une idée exacte de la
signification de ce terme (après tout, M. Jourdain faisait bien de la prose sans
le savoir), permettez que je les renvoie à cette «définition» toute chaude que
l’on peut lire depuis quelques jours dans les rets de la Toile cybernéenne:

http://www.vigile.net/05-5/13-jlg.doc

PS : Au reste, je perds visiblement mon temps avec vous, gens de Provigo /
Maxi
, qui ne tenez aucun compte des doléances qui vous sont formulées. En
effet, si on consulte le texte suivant ( MENTALITÉ D’ÉPICIER),
publié sur internet il y a déjà presque cinq ans maintenant, la chaîne
Provigo / Maxi
opposait le même type de justifications! Hélas! cette
fois-là, vous n’aviez pas à faire (non plus) à un demeuré, d’après ce que je
puis lire sous le clavier de ce M. Sylvestre. Bref, y-a-t-il quelqu’un qui
réfléchit à la direction de
Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaws, Axep,
L’Intermarché, ou bien vous vous contentez de répéter des années durant les
mêmes «grotesqueries» en escomptant que vos clients – québécois – soient trop
bêtes pour s’en rendre compte…???

PS (2) : Pendant la rédaction même de cette lettre, M. Gélinas (réf.:

http://www.vigile.net/05-5/TL-3.html#17
) m’a acheminé un mot m’indiquant
qu’il avait également reçu un courriel de votre part: le même,
rigoureusement, que celui que vous m’avez adressé, et accessible immédiatement
ci-contre. Je passe sous silence les remarques dont il m’a fait part,
relativement au contenu; d’autant plus qu’il connaissait déjà, me dit-il,
l’échange épistolaire (de novembre de l’an 2000) auquel je fais référence, entre
M. Sylvestre et vos services. Préparez de véritables «arguments» – par
opposition à vos faux-fuyants habituels, Mme Barbeau – si vous ne voulez pas
vous faire «ramasser» par ce concitoyen (eu égard à vos fonctions, encore et
toujours, bien sûr, et nullement à votre égard sur une base personnelle); car si
monsieur décide de vous exprimer le fond de sa pensée, j’incline à penser que la
présente lettre à votre attention aura été pour vous rien moins qu’un baume…
Autre chose, maintenant. Si vous vous préoccupiez sincèrement d’écologie, chez
Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaw, L’intermarché, Axep, vous
cesseriez sur-le-champ (à l’instar de vos compétiteurs qui auraient tout autant
avantage à agir de même) de détruire nos forêts en acheminant votre circulaire
(toutes langues confondues par ailleurs) dans tous les foyers du pays. Chaque
semaine. Un gaspillage pareil dépasse l’entendement, en effet, dans notre
société numérique, cybernéenne et électronicisée à outrance. Ce sont là des
milliers de tonnes de papier qui, chaque semaine, se retrouvent dans le panier à
ordures… Il y a bien d’autres manières aujourd’hui de rejoindre sa clientèle –
effective ou potentielle. Et vous avez le culot, ensuite, de me parler
d’écologie… Prenez garde, Mme Barbeau: investis d’une mauvaise foi semblable,
il se pourrait bien que vos patrons finissent tôt ou tard par être convoqués à
quelque Commission Gomery du futur… (Reconnaissance à M. Jean-Paul Perreault,
de www.imperatif-francais.org,
pour avoir judicieusement conservé dans les archives des textes – hélas! –
toujours d’actualité)

cc : Office québécois de la Langue française (OQLF:
Info.plaintes@oqlf.gouv.Qc.ca)
et quelques autres destinataires appropriés. Je vous informe au surplus,
madame, que ce «dossier» sera rendu public dans les prochaines heures.


Le 19 mai 2005, à 10:28, Service à la clientèle (PDI) a écrit :

Madame Jolière,

Nous accusons réception de votre courrier électronique et nous vous
remercions d’avoir pris le temps de nous formuler vos commentaires concernant
l’importance donnée à la langue française par Provigo inc. et ses différentes
bannières (Provigo, Maxi, Loblaws, L’intermarché et Axep).

Depuis sa création en 1969, Provigo accorde une importance de premier plan
à la langue française, autant dans ses communications et activités en magasin,
qu’à celles effectuées à son siège social situé dans l’arrondissement
Saint-Laurent à Montréal. Dans les années 80, nous avons mis sur pied un
comité de francisation, toujours en place, de façon à renforcer la qualité et
la conformité du fait français au sein de notre entreprise. Provigo possède
d’ailleurs un certificat de francisation de l’Office québécois de la langue
française (OQLF), ce qui confirme notre respect des dispositions prévues à la
réglementation et ce, depuis plus de vingt ans.

Jour après jour, nous travaillons à offrir à notre clientèle des produits
de qualité aux meilleurs prix possibles. Pour ce faire, nous revoyons
constamment nos façons de faire afin de trouver de nouvelles avenues pour
toujours mieux répondre aux exigences et aux attentes des consommateurs. Si
nous avons choisi d’imprimer et de distribuer une seule version d’une
circulaire bilingue, c’est dans le respect de l’ensemble de nos clientèles et
de la réglementation, pour diminuer les coûts rattachés à l’impression, ce qui
nous semble une façon de faire tout à fait justifiable et qui ne vise surtout
pas à porter préjudice à nos concitoyens.

En terminant, j’aimerais rappeler qu’oeuvrer dans le secteur de
l’alimentation, c’est pour nous faire partie du quotidien des gens et être au
coeur de leur vie. Notre objectif est de rendre leur expérience de magasinage
agréable par différents moyens. Nous sommes toujours à l’écoute des
commentaires et suggestions de nos clients qui sont véritablement notre raison
d’être!

En espérant avoir le plaisir de continuer à vous servir, nous vous prions
d’accepter, madame, l’expression de nos sentiments les meilleurs.

Cindy-Christina Barbeau, Service à la Clientèle
Provigo, Maxi, Maxi & Cie, Loblaws
1-800-567-8683
Mailto:service@provigo.ca


—–Message d’origine—–
De : Joliere@sympatico.ca
Envoyé : 18 mai 2005 16:13
Objet : Supermarchés non respectueux des Québécois(es)

 

Bonjour,

Sujet :
http://www.vigile.net/05-5/TL-3.html#17

Je suis tellement en accord avec ce commentaire critique à votre endroit
que je décide d’abandonner totalement votre chaîne d’alimentation.

Voilà des éléments agressants chez vous que je m’efforçais de ne pas
«voir», ou de ne pas «entendre». Depuis des années…

Or maintenant je ne puis plus jouer à l’autruche.
Sans être «cruche» moi-même, en quelque sorte.

Je veux que l’on s’adresse à moi en français, au Québec. Partout, tout le
temps, exclusivement (ce que je n’exige pas hors Québec). Et cette musique
pour attardés intellectuels, notamment, c’est en effet insupportable. La
même, partout, dans vos établissements…

Commerciale, anglaise, américaine.
N’importe quoi sauf la belle chanson de qualité en français.
N’importe quoi hormis de la beauté dans notre langue et dans notre culture !
Non mais, ça va faire la colonisation, là…

C’est Toronto qui décide de ce que je dois écouter ???
Wow ! Un instant ! A moment, please !

J’avais envie de sortir de vos établissements illico, à chaque fois que
j’y mettais les pieds. Pour cette raison même, avant toute autre. Quelle
agression! (vraiment, pour le génie du «marketing», faudra repasser,
messieurs les épiciers…)

Bref, ce sera plus simple, désormais, en ne les y mettant plus du tout
chez vous. Mes pieds.

ça suffit, en effet, de prendre les Québécoises (et Québécois) pour des
vaches à lait indignes de respect. Ou sinon, juste pour la forme…

Adieu !

Une maman prénommée Jolière (18 mai ’05)
(je n’ai pas envie de vous donner mon nom de famille. D’ailleurs ça importe
peu)

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