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BUREAU EN GROS RÉCIDIVE

—–Message d’origine—–
De : Sébastien St-Pierre-Dufour
Envoyé : jeudi 13 octobre 2005 22:55
à :
info-plaintes@oqlf.gouv.qc.ca

Cc :
Imperatif@imperatif-francais.org
;
shorne@hornetranslations.com;
Gerald.Paquette@oqlf.gouv.qc.ca;
ann.dennis@staples.ca;
lesley.ciciretto@staples.ca;
info@publisac.ca;
clecuyer@assnat.qc.ca;
ldion@assnat.qc.ca;
line.beauchamp@mcc.gouv.qc.ca;
cslfq@cslf.gouv.qc.ca
Objet : Bureau en Gros récidive…

Il semble que depuis quelques temps maintenant Bureau en Gros est en guerre
contre l’Office québécois de la langue française et le fait français québécois.

En effet, j’ai reçu aujourd’hui pour la quatrième fois, à ma connaissance,
leur dépliant dans un format unilingue anglais.

Je leur ai fait part de mon exaspération il y a maintenant un mois mais je
crains que mon intervention soit tombée dans l’oreille d’un sourd (ou l’oeil d’un
aveugle) car la récidive ne s’est pas faite attendre.

Il me semble clair qu’avec leurs 41 condamnations par l’OQLF au cours des
quatre dernières années, totalisant 91 800 $ d’amendes, Bureau en Gros est tout
à fait au courant de la législation québécoise en matière d’usage du français.
Ils persistent et signent. Leurs intentions me semblent on ne peut plus clair :
bafouer, payer, bafouer, payer, bafouer, payer… et ainsi de suite jusqu’à ce
l’un des deux intervenants abandonne. Il semble que les amendes plafonnées à
5000$ ne peuvent avoir l’effet dissuasif escompté avec cette entreprise et il
m’apparaît urgent d’hausser les pénalités pour les récidivistes de la trempe de
Bureau en Gros.

Il est déjà clair pour moi que je ne remettrai jamais les pieds dans l’un de
leurs commerces et c’est sans réticences que mes connaissances se joignent au
boycott, mais la vile arrogance de Bureau en Gros venant jusqu’à nos portes par
le biais du complaisant Publi-Sac, je ne peux m’en remettre qu’à vous pour que
cet intolérable comportement prenne fin.

Sébastien St-Pierre-Dufour
Gatineau, QUéBEC.

PS : Je vous ferrai parvenir le formulaire de demande de vérification dans un
second courriel.

—–Message d’origine—–
De : Sébastien St-Pierre-Dufour
Envoyé : Mercredi 14 septembre 2005 23:15
à : ann.dennis@staples.ca;
lesley.ciciretto@staples.ca

Cc :
Gerald.Paquette@oqlf.gouv.qc.ca
;

Imperatif@imperatif-francais.org

Objet : Trois semaines de suite. Incroyable!

Mesdames Dennis et Ciciretto,

En vos qualités de responsable et de spécialiste des relations publiques
pour Staples Bureau en Gros, vous serez sûrement à même de comprendre mon
indignation devant la consistance du manque de respect qu’affiche votre
entreprise envers sa clientèle québécoise de la ville de Gatineau en lui
faisant parvenir une circulaire hebdomadaire unilingue anglaise… non pas une,
ni deux, mais trois semaines de suite!

Voyez par vous-même sur votre site :


http://staples.shoplocal.com/staplesbusinessdepot/circular_browse_page_large.asp?storeid=2397736&rapid=179868&pagenumber=1

Vous ne serez sans doute pas sans savoir que le Québec s’est doté de lois,
il y a près de 30 ans maintenant, pour contrecarrer ce genre d’attitudes de la
part d’entreprises tel que la vôtre.

Voici plus particulièrement deux articles de la loi 101 qui devraient, en
théorie, vous intéresser :

« Les consommateurs de biens ou de services ont le droit d’être
informés et servis en français. »
La Charte de la langue française – Titre I – CHAPITRE II – LES DROITS
LINGUISTIQUES FONDAMENTAUX, article 5.

« Les catalogues, les brochures, les dépliants, les annuaires
commerciaux et toute autre publication de même nature doivent être rédigés
en français. »
La Charte de la langue française – Titre I – CHAPITRE VII – LA LANGUE DU
COMMERCE ET DES AFFAIRES, article 52.

Soyez assuré que s’est avec un acharnement plus durable que le vôtre que le
peuple québécois a su survivre et conserver son identité et c’est avec ce même
acharnement que j’éviterai vos portes et je me ferai un devoir de convaincre
un maximum de mes compatriotes à faire de même.

Sébastien St-Pierre-Dufour
Résidant de Gatineau, QUéBEC.

CC : Impératif-français
Office québécois de la langue française


(Le 14 octobre 2005)

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