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TRAITÉE COMME DES MOINS QUE RIEN!

«On a jamais été capable d’avoir du service en français.»

L’article suivant que nous a fait parvenir un correspondant est diffusé par
la Presse Canadienne à l’adresse suivante:

http://www.matin.qc.ca/quebec.php?article=20041229163746

Une famille québécoise en voyage touristique à Phuket, en Thaïlande, est
revenue mercredi au pays après avoir échappé de justesse à la mort.

Bertrand Desharnais, de Victoriaville, a raconté à son arrivée à l’aéroport
Dorval de Montréal que les vagues avaient d’abord emporté sa fille Marie-Pier,
âgée de 19 ans, alors que lui et sa compagne, Katia Maorly, ont été épargnés
pour une raison qu’il ignore.

Ils se trouvaient tous les trois dans un hôtel de Phuket au moment de la
tragédie. Après avoir réussi à monter sur un muret, M. Desharnais et sa
conjointe ont alors retrouvé Marie-Pier. Il ne se l’explique pas.

«J’étais sûr que Marie-Pier était finie», a-t-il dit à la presse, alors que
sa fille était en sanglots à ses côtés. «C’était l’enfer», a-t-il dit. «Ce ne
sera plus jamais pareil.»

Sa fille est toujours sous le choc. «Ce sont tout le temps les mêmes images
qui reviennent sans cesse. C’est dégueulasse. Ca nous hante», a dit Marie-Pier
Desharnais, visiblement très émue. «C’est le tourbillon, je rentre dans l’eau.
Je rentre dans la chambre. Je ne vois rien. Je ne sais pas quoi faire. Je me
retrouve dehors», a-t-elle affirmé.

M. Desharnais a indiqué que la famille avait assuré sa sécurité en se
réfugiant sur le toit de l’hôtel. «Je voyais ma fille revenir comme un don du
ciel», a-t-il dit.

Ils se sont rendus par la suite à l’ambassade canadienne de Bangkok pour
obtenir de l’aide. M. Desharnais en avait gros sur le coeur à la suite de
l’accueil que lui et sa famille auraient reçu à l’ambassade.

Il affirme qu’ils ont été «traités comme des moins que rien» et a d’ailleurs
l’intention de porter plainte.

«On a été très déçu. C’est bien de valeur, là, mais il va falloir qu’il se
passe quelque chose avec nos dirigeants», a dit M. Desharnais à la presse.
«Franchement, on a été traité comme des moins que rien. On a manqué de tout»,
a-t-il dit, entouré de sa famille.

«On a jamais été capable d’avoir du service en français.»

Marie-Pier Desharnais a été blessée à une épaule et à un pied. Elle a été
transportée dans un hôpital mais il lui est impossible de dire la nature des
soins qu’on lui a prodigués.


Adresses utiles:

Monsieur Pierre Pettigrew
Ministre canadien des Affaires étrangères
Pettigrew.P@parl.gc.ca

Monsieur Gilles Duceppe
Chef du Bloc québécois
Duceppe.G@parl.gc.ca

Madame Monique Gagnon-Tremblay
Ministre québécoise des Relations internationales
cabinet@mri.gouv.qc.ca

(Le 30 décembre 2004)

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