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DES PLAINTES À L’OQLF

DES PLAINTES à L’OQLF
Québec – Les contrevenants de plus en plus nombreux.

SPRINT CANADA
C.P. 11083, Succ. Centre-Ville
Montréal
Tél. : (800) 980-8595

Sprint m’a vendu un téléphone cellulaire Sony Ericsson Mobile Phone T310.
Cet appareil a deux touches en anglais : YES et NO. à part ça, l’appareil
foctionne plus ou moins bien en français. Tous les caractères essentiels à
l’écriture en français y sont disponibles sauf « oe » et « oe ». Toutefois,
pour le but d’envoyer des messages texte, les âàêëÎÏôÛùÆoeçëîïôûæoe ne sont
pas disponibles – mais les ÄÑÖÜäìñòöü si ! Il me semble que la technologie
GSP de nombreux téléphones cellulaires ne permet pas l’usage de ces
caractères-là. Je me demande si la CRTC n’ait pas négligé les Canadiens
francophones en permettant une telle technologie linguistiquement
discriminatoire au Canada.

Par ailleurs, j’avais dû parler trois fois en anglais avec des superviseurs
parce qu’aucun superviseur francophone n’était disponible. Plusieurs fois
l’assurance qu’un francophone me rappelerait s’est révélée fausse. Certains
messages enregistrés chez ledit service à la clientèle sont uniquement en
anglais.

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BUREAU EN GROS
590, montée des Pionniers
Lachenaie
Tél. : (450) 657-9600

J’ai acheté un afficheur téléphonique General Electric 2-9016S supposément
trilingue : anglais (bien sûr), français et espagnol. à la maison, j’ai
trouvé qu’il ne fonctionne pas bien en français. Le panneau est entièrement
en anglais : DELETE, REVIEW, CALLER ID. Quant aux messages dits français sur
l’écran, ils sont d’une très mauvaise qualité : « 67 D’APPEL » (pour « 67
APPELS »), « 1 NOUVEAUX », « 4:43 PM », « 1/23 » (pour le 23 janvier,
incorrect même au Canada anglophone).

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FUTURE SHOP

Veuillez retransmettre ce message à Mme Onidi (tél. 514 873-7319) au service
des plaintes de l’OQLF,
info-plaintes@oqlf.gouv.qc.ca
. Merci.

Je vous remercie de faire suite à la plainte sur Future Shop que j’ai faite
le 10 janvier. Dans un message téléphonique, vous m’avez demandé les marques
des appareils y vendus qui n’étaient pas disponibles en version française.
J’avoue que j’ignore les marques, mais toutes les calculatrices et tous les
fours à micro-ondes étaient uniquement en anglais. J’ai même demandé d’un
vendeur de me montrer des calculatrices et des fours à micro-ondes dans la
langue de la majorité des Québécois. La réponse : non, tout est en anglais.
Il m’a dit cependant qu’un autocollant pour le panneau d’un four à
micro-ondes Panasonic pourrait être commandé. Il ne savait pas pourquoi cet
autocollant n’est pas fourni dans les boîtes des fours vendus au Canada (du
moins au Québec) ou même installé sur le panneau.

En fait, le seul endroit où j’ai trouvé un four à micro-ondes en français
est un magasin Corbeil à Anjou. Le four a été de loin le plus cher, quelque
neuf cents dollars (bien plus que ma cuisinière), et assez grand pour faire
cuire un porcelet à la broche. Disons qu’il n’a pas répondu à mes besoins ni
aux contraintes de mon portefeuille. D’ailleurs, je ne comprends pas
pourquoi le gouvernement québécois permet la production et l’importation des
produits uniquement disponibles en version anglaise.

Comme j’ai indiqué dans ma plainte, il n’y avait chez Fioutcheure Choppe
qu’un seul clavier en français — le plus cher — et ce clavier-là n’était
pas le « clavier LaBonté » qui est normal au Canada. De surcroît, le nom
même du magasin est en anglais.

Je profite de ce message pour vous signaler que je n’ai pas encore eu de
réponse à ma plainte sur Kenwood Moving Company, faite le 10 décembre 2003,
ni à celle sur Loblaws, faite le 10 janvier 2004.

Comptant sur votre diligence, je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de
mes sentiments distingués.

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GéNéRATION EMPLOI
7000, ave du Parc, bureau 414
Montréal
Tél. : (514) 948-0000

J’ai trouvé le nom de cette institution sur un document que j’avais reçu du
Carrefour d’intégration (service gouvernemental aux immigrants) à Montréal.
J’ai écrit, en français, un courriel pour solliciter des renseignements sur
leurs services visés à ceux qui cherchent du travail. Une semaine plus tard,
quelqu’un m’a laissé un assez long message dans ma boîte vocale, également
en français, avec des détails sur la prochaine session. à la fin du message,
quelque chose de désagréable : Cette session sera en anglais.
Puis elle a raccroché.Bien que l’anglais soit ma langue maternelle, je n’ai
aucune intention de participer à une telle activité offerte uniquement en
anglais au Québec. Je trouve assez déchirant le fait que la capacité (sans
rien dire de la volonté) de parler en anglais est souvent sous-entendu dans
la ville qui se vante d’être la deuxième ville francophone du monde.
Cette organisation compte comme le plus important de ses « Partenaires
gouvernementaux » Emploi-Québec, qui la subventionne, si je ne m’abuse.
Pourquoi diantre payons-nous par nos impôts (assez élevés, il faut le dire)
des organisations privées qui font fi à la clientèle francophone qui a le
culot de vouloir être servi dans la langue de la majorité ? à noter
qu’Emploi-Québec, malgré son nom, n’offre lui-même aucun service aux
chercheurs de travail. On est forcés à s’adresser à ces organismes privés
subventionnés par Emploi-Québec. Un complot pour éviter la responsabilité de
respect de la Charte de la langue française ? Hummm…

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MARCHé ALMIZAN
1695, boul. Maisonneuve Ouest
Montréal
Tél. : (514) 938-4142

Aujourd’hui je suis allé au Collège de Montréal afin de passer le test de la
demi-finale de la Dictée des Amériques, qui est sponsorisée par l’OQLF.
Malheureusement, j’ai fait neuf fautes dans le test principal et quatre dans
les mots pour départager les ex æquo. Pas de la gloire, ça.

En tout cas, en retournant à la station de métro Guy-Concordia, j’ai
remarqué le panneau « Fruits et légumes » sur une épicerie juste à côté et
j’ai décidé d’y acheter les épinards et autres choses dont j’ai eu besoin.

à l’intérieur de cette épicerie, le Marché AlMizan, il y a beaucoup de
messages affichés en arabe et en anglais, certains aussi en persan et
d’autres langues, mais très peu en français. Le marchand était incapable de
parler français. Il m’a demandé de parler en anglais.

Qui plus est, nombreux produits y vendus contreviennent à la Charte de la
langue française et très probablement aux règlements fédéraux de santé,
d’emballage, de douanes, d’importation et je ne sais quoi. Je vous en
remarque quatre des nombreux cas :

  1. Il y a beaucoup de variétés de délices de Turquie marque Hazer Baba dont
    l’emballage principal est en anglais seulement. Quelques mots en français
    ont été mis après coup au fond de chaque boîte.
  2. Le thé Earl Grey marque Twinings, très connu. J’en ai acheté maintes fois
    aux é-U. Mais ici l’emballage est en anglais. Il n’y a que quelques mots en
    français et plusieurs autres langues à la côté de chaque boîte. Je refuse
    d’en acheter un seul picogramme avant que l’emballage soit en français – ce
    que j’exige aussi.
  3. Un produit de marque Jotis dont le nom en anglais est « mix for dumplings
    with yeast ». Emballage en anglais et grec seulement. Les seuls mots de
    français y figurant sont « POIDS NET ».

    Et ce qui me concerne directement :

  4. J’ai acheté une boîte de nectar de pêche (écrit erronément « péches » sur
    la boîte) et autre de nectar d’abricot, les deux de marque Dimes, dont il y
    avait du moins quelques mots de français à la côté quoique les langues
    principales sont l’anglais et le turc. L’étiquette d’information
    nutritionnelle est uniquement en anglais. C’est un grand risque à la santé
    des francophones au Canada. Comment peut-on savoir ce que contient ce
    produit ? Comment un diabétique francophone, par exemple, peut-il savoir la
    quantité de sucre ?

évidemment il faut que ces produits non conformes à la loi soient confisqués
tout de suite. Je demande aussi que l’OQLF m’obtienne gratis deux litres de
nectar avec emballage en français (non seulement une piètre étiquette avec
l’information nutritionnelle), qu’il fasse une enquête sur cette épicerie et
qu’il avertisse les autorités fédérales pertinentes dans les domaines de
douane, santé etc. de ces contraventions.

Scott Horne
Demi-finaliste, Dictée des Amériques 2004
p.horne@sympatico.ca

(Le 22 janvier 2004)


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