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CAA-QUÉBEC

Membre du CAA/AAA depuis 1992, je suis énormément déçu de savoir que les «
Guides de la route », offerts gratuitement aux membres pour tout endroit en
Amérique du Nord, n’existent pas tous en français. Pour les états-Unis, les
seules guides en français sont pour la Floride, le Maine et quelques autres
endroits. Même au Canada, pays soi-disant bilingue, les guides pour les
provinces de l’ouest et pour les territoires du nord n’existent qu’en version
anglaise.

J’ai devant moi l’édition 2003 de « Le Québec et les provinces de
l’Atlantique » et de « Atlantic Provinces & Québec ». Celui-ci est bien beau,
toutes ses pages en couleur, plein d’images et de cartes. Celui-là est
entièrement en noir et blanc, avec peu d’images.

Cet organisme très réconnu en Amérique du Nord donne aux francophones un
service nettement inférieur à celui offert aux anglophones. Le tarif annuel, que
je sache, n’est pas réduit pour la clientèle francophone, mais les services si.

J’en ai parlé aujourd’hui avec une dame très courtoise au CAA-Québec. Elle
lamente le manque de littérature française. Selon elle, la justification
officielle en est le coût. Je ne doute pas que le CAA, comme toute autre
entreprise anglolâtre au Québec, aimerait se laver les mains de la langue de
Molière afin d’économiser quelques sous. Arrêtons donc de vivre, pour le bien de
ces braves apôtres du Saint-Fric.

Je suis maintenant membre catégorie « Plus », ce qui veut dire que j’ai droit
à des meilleurs services moyennant un tarif plus élevé. étant donné que je suis
membre de seconde zone sur le plan linguistique, je vais renouveler mon
abonnement au bas niveau qui, évidemment, convient plus aux francophones.
Abonnement catégorie « Moins », disons.

P. Scott Horne
shorne@hornetranslations.com

(Le 13 juillet 2004)

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