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TROIS FOIS PASSERA, LA DERNIÈRE Y RESTERA

Trois fois passera, la dernière y restera.

Certains se souviennent, d’autres n’ont pas connu. J’ignore si les enfants
apprennent encore ces petites chansons à l’école, chansons fredonnées
joyeusement et accompagnées d’une sorte de chorégraphie qui nous enchantait.
Elles nous permettaient de nous rapprocher et de tisser des liens avec les
autres. En ces temps de ma tendre enfance, dans un petit village, les loups ne
rôdaient pas.

Malheureusement pour nous, devenus adultes, les loups sont maintenant dans la
bergerie.

En répétant sans cesse qu’il a le mandat clair de faire ce que bon lui
semble, le peuple finira par le croire. Et là est le danger qui nous guette.
Notre Assemblée Nationale est devenue une mini-succursale d’Ottawa où les Peter
Trent et cie y sont reçus les bras ouverts et le sourire de circonstance. Le
vrai pouvoir des libéraux est à Westmount et dans certains commerces
d’arrondissements défusionnistes. Le voile est levé. On ne les pointe plus du
doigt car ils ont enfin enlevé leurs masques d’hypocrites. Quelqu’un a dit de
Westmount, que c’était l’Ontario au Québec. Mais qu’attend-on pour reprendre nos
terres et nos biens?

Si l’on brûle les orties pour dégager la bonne terre, on peut certainement
faire tomber un arbre dont les racines ne font que courir en surface.

Le parti de Jean CHOSE, (comme dirait l’autre), n’a pas la solidité et la
stabilité des arbres dont les racines sont profondes. Des arbres solidement
attachés au sol comme un peuple à ses racines. Jean CHOSE nous reproche de vivre
dans le passé parce qu’il n’en a pas. Il aurait voulu être premier ministre du
pays des orties et doit se contenter d’être le haut fonctionnaire d’Ottawa au
Québec. Car, n’ayant pas de racines, d’attachement réel, réfléchi, nourri et,
surtout, profond, il n’a pas non plus de vision d’avenir.

Son avenir se résume à la ré-ingénierie. Un mot qui signifie: "J’aime pas ce
que tu as fais à mon jeu de Lego. Je vais le défaire et en refaire un autre. La
maison que tu as construite n’a pas de fenêtre qui donne sur l’ouest. C’est si
beau à l’ouest. J’y ai vécu assez longtemps pour vivre au Québec tout en me
sentant à Ottawa. Ce que vous avez construit n’a de fenêtres que sur les
ancêtres, la langue, la culture, la musique d’ici, les voisins, alors que moi je
contemple les orties jusqu’au Pacifique. Je ne sais pas giguer mais je parle
anglais, comme un grand…"

Il n’a pas de rêve, d’ambition, il n’entrevoit pas d’avenir glorieux pour le
Québec car sa capacité de rêver se limite à deux choses: l’exercice du pouvoir
via le patronat et la minorité anglaise de la province et majoritaire du Canada.
Point. C’est clair. C’est libéral. C’est fédé.

Mais on a "la couenne dure". Si les fédéralistes passent leur temps à tout
nous enlever, (le ô Canada, l’expression "pure laine" et j’en passe…), ils ne
pourront pas venir nous arracher le coeur, nos rêves.

Si on y croit assez pour agir.

Lys des champs, croissez et multipliez-vous.

René Béland (
rene.beland@cablevision.qc.ca
)

(Le 9 novembre 2003)


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