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PROMOTION DU FRANÇAIS EN FLANDRE

Protection des minorités
L’APFF répond aux craintes exprimées en Flandre.

De Haan (Belgique), le 12 novembre 2003 – On se souviendra que suite à
l’intervention du directeur de l’Association pour la Promotion de la
Francophonie en Flandre (APFF), Edgar Fonck, au Colloque organisé par l’Année
francophone internationale, à Québec, une centaine d’intellectuels francophones
de vingt pays, avaient adressé, le 17 juin dernier, une lettre aux
parlementaires belges, attirant l’attention de ceux-ci sur la situation anormale
faite aux francophones de Flandre.

Le Centre de Concertation des Associations Flamandes (OVV) a réagi.

Cette démarche est évidemment importante puisque l’OVV qui coiffe une
cinquantaine d’associations flamandes, parmi lesquelles le Davidsfonds, le
Liberaal Vlaams Verbond, le Taal Aktiekomitee, la Vereniging Vlaamse
Ziekenfondsen, … représente, indirectement, des centaines de milliers de
Flamands.

Dans son bulletin, "Nouvelles de Flandre", de novembre-décembre 2003, l’APFF
analyse la réponse de l’OVV et fait quelques mises au point.

* L’OVV craint pour l’avenir du Néerlandais en Europe?

L’APFF fait remarquer qu’elle défend l’ensemble des langues européennes et
donc aussi la langue néerlandaise. A ce titre, l’APFF fait partie du comité de
coordination pour la démocratie linguistique en Europe. "L’Europe sera
multilingue ou ne sera pas!"

* La Communauté française n’accepterait pas que soient soutenues des
activités en flamand dans le sud du pays?

Faux! Dans une déclaration officielle, Hervé Hasquin, ministre-président de
la Communauté française a fait savoir qu’il trouverait "parfaitement légitime
que le gouvernement flamand subsidie des associations flamandes en Wallonie".

* L’unilinguisme en Flandre est "limité" et l’usage des langues est
totalement libre?

Apparemment, ça ne vaut pas pour le français ? Le Taal Aktiekomitee et la
Vlaamse Volksbeweging, deux associations qui font partie de l’OVV, ont été
condamnées en octobre 1999 pour avoir violé « les lois garantissant la liberté
d’emploi des langues et la liberté de réunion » en créant des incidents,
notamment à Gand, lors d’Exploration du Monde.
* La base de la législation actuelle a été créée en 1932 et à cette époque les
facilités pour les immigrés néerlandophones en Wallonie étaient inexistantes ?

La loi de 1932 ne clichait pas définitivement la frontière linguistique. Un
recensement décennal était organisé qui comportait un volet linguistique. Les
Flamands ont obtenu la suppression de ce volet linguistique. Et la frontière
linguistique est aujourd’hui ce que l’on sait…

* La France n’a pas signé la Convention-cadre sur la protection des minorités
nationales?

Exact! Mais, la France a signé en 1999 la Charte européenne des langues
régionales ou minoritaires. Ce que la Belgique n’a pas encore fait. Par
ailleurs, le ministère français de la Culture, consulté par l’APFF, a affirmé
que les associations oeuvrant pour la promotion des langues régionales ou
minoritaires pouvaient obtenir des subventions de l’Etat français.

Association pour la Promotion de la Francophonie en Flandre (APFF asbl)
Spreeuwenlaan 12, B-8420 De Haan, Belgique
Téléphone: +32(0)59.23.77.01
Télécopie: +32(0)59.23.77.02
Courriel: apff@dmnet.be
Site: http://www.dmnet.be/ndf

(Le 12 novembre 2003)


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