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MISE EN PÉRIL DE LA LANGUE FRANÇAISE

Mise en péril de la langue française au Québec

Seul Gouvernement d’un état francophone en Amérique du Nord, le Gouvernement
du Québec veut rendre obligatoire l’enseignement de l’anglais, dès la première
année primaire. « C’est un véritable sacrilège », s’indigne Jean-Paul Perreault,
président d’Impératif français. En outre, aussi sur le plan de la francisation
des immigrants, le Gouvernement du Québec devrait se montrer plus consciencieux
au lieu d’imposer un véritable « diktat » aux enfants des écoles.
Malheureusement, à la lumière des mesures qu’il préconise dans le domaine de
l’enseignement – notamment, donc, l’anglicisation hâtive des jeunes élèves dès
la première année – ont peut douter de l’intérêt du Gouvernement du Québec pour
l’épanouissement de la langue française dans la Belle Province. N’oublions pas
que l’étude précoce de l’anglais a un impact appuyé sur la langue maternelle des
étudiants. En particulier sur celle des enfants d’immigrés : avant d’apprendre
une seconde langue, il est indispensable de bien connaître sa propre langue.

Nous l’admettons. dans ce contexte québécois, l’étude de l’anglais est une
nécessité évidente. Ce n’est pas une raison pour le Gouvernement de mettre en
péril l’existence de la langue française alors qu’il déclare souhaiter que le
français soi la langue d’usage au Québec.

Pierre G. Théus
(Cet article est extrait de la Tribune de Genève du 18 juin 2003)


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