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LE FRANÇAIS EN OUTAOUAIS

LE FRANçAIS EN OUTAOUAIS

Une dangereuse dérive.

En Outaouais, pour ce qui est du français, on peut dire qu’il y a « péril en
la demeure ! ». Il se produit présentement une dangereuse dérive vers
l’anglicisation dont voici quelques exemples:

1- Trois sur quatre des restaurants et bars-salons ouverts récemment portent
des noms anglais.

2- Dans plusieurs commerces, on ne peut plus se faire servir en français. Et
il ne semble pas que les gouvernements veuillent y faire quelque chose.

3- Beaucoup d’anglophones s’installent dans la région à cause du prix
inférieur des maisons et très peu d’entre eux comprennent ou encore moins,
parlent le français. Ceci se voit – ou plutôt s’entend – dans les autobus,
les commerces, la rue.

4- Beaucoup d’immigrants ne semblent pas se franciser, même des
Latino-Américains. Les tergiversations du gouvernement sur l’intégration des
immigrants pourraient avoir des effets désastreux sur ce plan.

5- Enfin, la décision du Ministère de l’éducation d’introduire
l’enseignement de l’anglais dès la première année, condamnée par la plupart
des spécialistes sur le plan pédagogique, lance un très mauvais signal au
plan politique.

Pour toutes ces raisons et beaucoup d’autres, en Outaouais, pour le français
il y a « péril en la demeure ».

Claude Morisset
Gatineau (Québec)
clamor_bibliofolie@hotmail.com

(Le 4 octobre 2003)


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