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LA FUMISTERIE D’UN RÉDACTEUR EN CHEF, ACTE II

LA FUMISTERIE D’UN RéDACTEUR EN CHEF, ACTE II
La fumisterie d’un rédacteur en chef.

Lire le premier acte à l’adresse https://www.imperatif-francais.org/bienvenu/articles/2003/le-journal-de-saint-lambert.html

Monsieur Leonardo,

J’aimerais vous remercier d’avoir publié mes commentaires sur la politique linguistique de la nouvelle ville de Longueuil. Par contre, ce qui me déplait ce sont vos commentaires à l’endroit de ma lettre.

Vous avez écrit comme réponse:

-"Comme vous n’êtes pas un allophone, je ne vois pas comment vous pouvez parler à leur place."

-Et, "Vous ne voulez pas vivre dans un Longueuil bilingue, mais vous habitez à Saint-Lambert, une communauté qui a toujours été fière de son bilinguisme."

Premièrement, je n’ai pas besoin d’être un allophone afin de comprendre que cela serait tout à fait normal que les communautés linguistiques non-officielles d’un état ou d’une province emploient la langue de la majorité dans leurs communications avec les différentes instances publiques. Dans le reste du Canada, 99% des allophones fonctionnent en anglais. Pourquoi, au Québec, tente-on, par tous les moyens, de culpabiliser les Québécois (toutes origines confondues) lorsqu’ils désirent que les non-francophones se comportent la même façon que les non-anglophones de l’Ontario? Si je vis au Mexique, je m’attends à fonctionner en espagnol.

Deuxièmement, si j’habite Saint-Lambert, c’est pour des raisons pratico-pratiques. Exemple, on est proche des ponts; l’arrondissement possède de nombreux parcs; les gens sont sympathiques ;et évidemment, j’apprécie le charme de son village(centre-ville).

En ce qui concerne la langue, je suis un anglophone; mes parents ne parlent même pas français, malgré le fait qu’ils aient passé toute leur existence au Québec. Ce que je déplore c’est le "deux poids, deux mesures" du respect des deux langues officielles au Canada. Comment se fait-il qu’on est prêt à encourager le bilinguisme à Longueuil, mais pas hors-Québec? Un exemple très simple, LOBLAWS pose des panneaux bilingues dans ses épiceries du Québec, mais pas celles en Ontario. Voilà ce que je conteste. Si le français était mieux appuyé hors-Québec, je serais d’accord pour des services bilingues à Longueuil, ou à Montréal!!! Malheureusement, le taux d’assimilation hors-Québec est entre 11 et 75%!

En conclusion, j’espère que j’ai réussi à clarifier certaines choses.

Jeffrey George,

Spécialiste en anglais, langue seconde
jeffreyleprof@hotmail.com

(Le 29 janvier 2003)


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