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FÊTE NATIONALE DU QUÉBEC

FêTE NATIONALE DU QUéBEC
Selon le CRIC, la fête a repris une atmosphère plus conviviale avec le thême
«Rêver bleu» de la SSJB.

étrangement, l’article suivant extrait du site Internet du CRIC (Centre de
recherche et d’information sur le Canada) omet le décret faisant du 24 juin
la Fête nationale du Québec.

Les citations suivantes sont extraites d’un texte rédigé par Paul terrien,
rédacteur indépendant et conseiller en communication depuis 1993, publié
dans le site du CRIC, «Vive l’été libre !», à l’adresse
(

http://www.cric.ca/fr_html/opinion/index_list.html#dossier
). Il faut se
rappeler que M. Therrien a aussi travaillé au Cabinet du premier ministre du
Canada de 1987 à 1993 :

«à quelques reprises au cours des récentes années, la célébration de la
Saint-Jean Baptiste, a tourné à la revendication nationaliste. En 1968, par
exemple, sous les yeux du nouveau premier ministre Pierre Elliott Trudeau,
une manifestation particulièrement violente d’indépendantistes s’est
terminée par l’arrestation de plusieurs d’entre eux, dont Pierre Bourgault,
décédé la semaine dernière. Cet incident a peut-être même aidé Trudeau à
remporter les élections du lendemain. En 1990, comme la fête correspondait
avec l’expiration de l’Accord du lac Meech – selon la décision prise en 1987
par le premier ministre Robert Bourassa – qui visait notamment à réintégrer
le Québec dans la famille constitutionnelle canadienne, plusieurs artistes
et orateurs ont exprimé leur frustration, après un défilé particulièrement
impressionnant dans lequel déferlait une mer de drapeaux fleurdelisés.»

«La convivialité – Depuis, la fête a repris une atmosphère plus conviviale.
Cette année, la Société Saint-Jean Baptiste, qui se charge
traditionnellement de l’organisation de la Fête du 24 juin, a choisi comme
thème " rêver bleu ", qui, dit-elle, " se veut un hommage à nos rivières et
à nos lacs, à notre fleurdelisé et au ciel bleu du 24 juin ". La récente
mésaventure de la première Journée nationale des Patriotes, décrétée par le
premier ministre de l’époque, Bernard Landry, a d’ailleurs démontré que la
thématique lourde ne convenait guère aux fêtes populaires.»

«En ce troisième lundi du mois de mai, qui devait faire oublier à la fois
Dollard Desormeaux et la reine Victoria, qui n’ont jamais représenté
beaucoup plus que des prétextes à congé pour la majorité des Québécois et
Québécoises, la sagesse populaire semblait avoir décidé qu’il était un peu
tard pour commencer à parler des Patriotes de 1837 et un peu tôt pour
allumer les feux de joie.» (CRIC, le 26 juin 2003)

(Le 30 juin 2003)


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