FACE à LA GUERRE US
Lensemble des peuples du monde sont hostiles à cette guerre de limpérialisme
américain.
Face à la guerre US : rassembler pour la France, la République, la
Paix, la liberté !
En agressant lIrak contre la volonté de lONU, les nouveaux barbares au
pouvoir à Washington ne font que mettre en pratique une nouvelle étape de leur
politique dagression et de guerre longuement préméditée et programmée, laquelle
sinscrit dans une stratégie méthodique au service dune volonté accrue de
domination mondiale totalitaire.
Dès son élection G. W. Bush avait pour objectif dattaquer lIrak.
Linstrumentalisation du 11 septembre a permis à Paul Wolfowitz, lun de ses
plus proches collaborateurs, de relancer dès le 15 de ce même mois, lidée de
chasser Saddam Hussein du pouvoir et de remodeler lensemble du Proche-Orient.
En réalité cette agression de lIrak sinscrit dans un processus géostratégique
qui pourrait très bien se révéler être celui de la 3ème Guerre Mondiale si un
coup darrêt nétait pas donné par les peuples du monde et les Etats hostiles à
cette dynamique extrêmement dangereuse.
Lun des objectifs de cette guerre de conquête est bien le contrôle du
pétrole irakien, mais essentiellement pour des raisons politiques : disposer
dune arme économique importante, mais surtout maîtriser le maximum des réserves
mondiales pour en limiter, dans le temps, la distribution aux pays qui seront
amenés à contester, pour diverses raisons, lhégémonie américaine ( par exemple,
la Chine).
A ce jour, les Etats-Unis ont été le seul pays à utiliser larme nucléaire, à
deux reprises, contre le Japon. Ce véritable crime contre lhumanité avait déjà,
au-delà des arguties militaires, le sens dune expérimentation "in vivo" dune
arme de destruction massive et dun chantage nucléaire contre une Union
Soviétique pourtant sortie exsangue de la seconde guerre mondiale, avec 27
millions de morts.
A nouveau, en Irak, comme dans les Balkans et en Afghanistan, les dirigeants
étatsuniens entendent expérimenter de nouvelles armes qui devraient être
interdites, et cela après avoir invoqué, comme premier prétexte à leur guerre,
la nécessité dempêcher lIrak de posséder des armes de destruction massive.
Comme en 1945, il y a là aussi un chantage à la puissance militaire. Les USA
étalent leur puissance militaire pour impressionner les Etats afin de les
dissuader de contester leur domination.
Un autre objectif majeur de cette nouvelle phase de loffensive des
dirigeants américains est leur volonté affichée de remodeler le Moyen-Orient. De
ce point de vue, divers scénarios semblent possibles, car la situation y est
particulièrement complexe. Certains alliés des Etats-Unis y présentant des
exigences contradictoires, Bush et ses amis ne manqueront pas de rendre cette
région encore plus dangereuse (par exemple : les dirigeants turcs et israéliens
ont des exigences opposées quant aux Kurdes). Récemment, Jacques Chirac a fort
opportunément et à juste titre déclaré que la France sopposerait, à lONU, à
laméricanisation de lIrak et à linstallation dun Etat fantoche à leur botte
dans ce pays. Les pays libres, cest à dire non américanisés, ainsi que les
peuples devront contrecarrer les objectifs de remodelage du Moyen-Orient par G.
W. Bush et ses guerres "préventives".
Lensemble des peuples du monde, ainsi que la majorité des gouvernements et
des Etats, sont hostiles à cette guerre de limpérialisme américain et de ses
satellites, qui nont pas réussi par la menace, le chantage ou la corruption, à
obtenir le moindre semblant de légalité internationale auprès du Conseil de
Sécurité de lONU. La guerre froide, pendant toute une période historique, a
partiellement occulté chez les dirigeants occidentaux – à lexception notable du
Général de Gaulle – le fait que, dès février 1953, le Sénat américain était
averti : "De gré ou de force, nous aurons un gouvernement mondial. Sera-ce
par la conquête ou par consentement ?" (J. P. Warburg, président de la Chase
Manhattan Banks). A Londres, de Gaulle semble avoir perçu et dénoncé cette
volonté de domination dès 1942.
Dans notre pays, certains de nos concitoyens, très minoritaires, semblent
considérer de fait que lIslam représenterait le danger principal pour lavenir
du monde, et sont plus ou moins consciemment acquis à un choc des civilisations,
en quelque sorte à une guerre de religions mondiale. On y retrouve aussi bien
les inconditionnels des plus intégristes des dirigeants américains que des
personnes prêtes à suivre les plus extrémistes des dirigeants dIsraël, qui sont
dailleurs sur une ligne politique identique. Cette logique est suicidaire. Le
peuple israélien, comme tous les autres peuples, a intérêt à une solution
équitable du conflit israélo-palestinien et, dans le respect mutuel, au dialogue
des cultures et des religions ; à leurs coexistences pacifiques et non à une
nouvelle radicalisation de la guerre à la remorque de limpérialisme américain.
Celui-ci, après avoir beaucoup massacré, sera dailleurs finalement vaincu par
le front commun de tous les peuples du monde et des Etats qui refusent sa
domination autour dun axe (laxe du Bien ?), front qui commence heureusement à
se préciser, reliant la résistance de la France, de LAllemagne, de la Russie et
de la Chine…
Cette résistance des Etats qui refusent lasservissement et des peuples doit
viser lendiguement de la volonté de domination des impérialistes
américains et de leur expansionnisme.
La France, dans la crise actuelle a joué et continue de jouer un rôle très
positif qui lui a permis de retrouver sa grandeur, son rayonnement et son
prestige aux yeux des peuples. Elle a rendu aux Français leur fierté patriotique
et républicaine en sopposant à la politique US dagression et de guerre. Les
propagandistes de la France moisie ou trop petite et avec eux, les théoriciens
de lEurope fédérale des régions (ce sont souvent les mêmes) – ils sévissent
notamment dans "Le Monde" – ont été ridiculisés.
Cette politique de la France souligne aussi léchec de la politique
maastrichtienne. Elle naurait pas été possible dans le cadre dune politique
européenne étrangère commune. Dans cette Europe-là, les agents américains
foisonnent par conviction ou après prébendes. Avec lattitude des huit Etats
européens qui, trahissant leurs peuples, se sont rangés derrière G. W. Bush, il
a été démontré que le rôle des Etats et des Nations reste, pour longtemps
encore, déterminant. Ils permettent seuls une politique dalliance sur des
visions et des intérêts géostratégiques communs. La seule politique de défense
commune ne pourrait être que la conséquence de cette réalité que sont les
Nations, les Etats, les peuples.
Le Comité Valmy est convaincu que lEurope de Maastricht doit être
déconstruite. Ensuite les peuples sauront trouver le chemin dalliances et de
convergences pour une autre Europe respectant leur droit inaliénable à disposer
deux-mêmes ainsi que les souverainetés nationales et populaires.
La lutte des peuples et des nations pour un monde multipolaire et contre la
volonté de limpérialisme américain dimposer définitivement son statut dunique
super-puissance, ouvre des perspectives nouvelles aux républicains et aux
patriotes, perspectives qui permettront mieux de construire le nécessaire
rassemblement populaire majoritaire, pour la France, la République, la Paix et
la Liberté.
Source : 23.03.03.
COMITé VALMY
POUR UNE EUROPE DES PEUPLES ET NATIONS SOUVERAINES
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