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PROMOTION DE L’ANGLAIS À GATINEAU

PROMOTION DE L’ANGLAIS à GATINEAU
Entretien privé entre le maire et l’Alliance canadienne !

Gatineau est la métropole francophone de l’Ouest du Québec…

Le quotidien LeDroit du 22 novembre nous apprend que le critique aux affaires
intergouvernementales de l’Alliance canadienne, Scott Reid, a eu un « entretien
privé » de 30 minutes avec le maire de Gatineau, M. Yves Ducharme, au cours de
laquelle il a été question a) des relations entre le gouvernement fédéral et les
villes et b) de la promotion de l’anglais dans la ville de Gatineau.

« Le moins que l’on puisse dire est que la congruence n’est pas une qualité
allianciste ! » a commenté le président d’Impératif français, M.Jean-Paul
Perreault. « Alors que l’Alliance prêche (dans le désert selon les derniers
sondages) le respect du partage des pouvoirs prévu dans la Constitution
canadienne, voilà que son critique aux affaires intergouvernementales discute de
questions relevant de la compétence de Québec avec le maire de la métropole de
l’Ouest du Québec».

Impératif français laisse le soin au gouvernement du Québec de
commenter les discussions «privées » portant sur les affaires municipales entre
l’opposition officielle à la Chambre des communes et le maire.

« Sur la question linguistique cependant, nous désirons rappeler à M.
Ducharme qu’il est le maire de Gatineau, la grande ville francophone de l’Ouest
québécois et qu’à ce titre, son mandat consiste non pas à se plaindre
publiquement du fait que Québec le force à respecter la Charte québécoise de la
langue française (se prend-il pour le maire de Shawville!), mais de promouvoir
et de défendre le caractère français de Gatineau à chaque fois qu’il en a
l’occasion. Ainsi, si le maire de Gatineau aurait dû rappeler à M. Reid que,
trente ans après l’adoption de la Loi canadienne sur les langues officielles, le
gouvernement fédéral est toujours incapable de respecter le droit des
fonctionnaires francophones de travailler en français dans la région de la
capitale fédérale, et ce, autant à Ottawa qu’à Gatineau ! Une honte reconnue par
la présidente du Conseil du Trésor, Mme Lucienne Robillard qui se demandait
encore récemment, « Pourquoi après trois décennies, l’inertie est-elle toujours
présente dans certains domaines? ».

M. Perreault a poursuivi : « le maire de Gatineau a manqué une bonne occasion
de mentionner à ce monsieur de l’Alliance qu’il est inadmissible que le site
Internet de l’Opposition officielle du Canada présente une version française «
tronquée » et lui rappeler qu’en ses articles 40 et subséquents de son
programme, l’Alliance canadienne propose de respecter les juridictions des
provinces en matière linguistique. »

Mais se pourrait-il après tout, que pour l’Alliance canadienne, le respect de
ces juridictions ne concerne que les francophones hors Québec ?

Quelques adresses utiles :

Monsieur Scott Reid
Député de l’Alliance canadienne
Reid.S@parl.gc.ca

M. André Boiclair
Ministre des Affaires municipales
ministre@menv.gouv.qc.ca

M. Sylvain Simard
Ministre responsable de l’Outaouais
ministre@meq.gouv.qc.ca

M. Yves Ducharme
Maire de Gatineau
Maire@ville.gatineau.qc.ca

Bureau des conseillers de Gatineau :

Conseillers@ville.gatineau.qc.ca

Source :

Jean-Paul Perreault
Président
Impératif français
Recherche et communications

Tél. : (819) 684-7119 ou 684-8460
Courriel :
President@imperatif-francais.org

Site : www.imperatif-francais.org

Extrait du programme de l’Alliance canadienne tiré de son site Internet :


http://www.canadianalliance.ca/french/policy/index.asp

Langue
40. Nous sommes conscients que les principales institutions fédérales, comme
le Parlement et la Cour suprême, doivent servir les Canadiens dans les deux
langues officielles, selon la réalité linguistique des communautés servies.
Nous sommes déterminés à assurer que les lois fédérales respectent les
compétences premières des provinces dans les domaines de la langue et de la
culture, tout en acceptant la responsabilité du gouvernement fédéral de
protéger les droits des minorités.

41. Les droits des minorités seront maintenus et les services seront
offerts en anglais et en français dans tout sous-district ou secteur de
recensement (canton ou village) où au moins dix pour cent de la population
locale parle anglais ou français au quotidien.

42. Nous sommes en faveur de l’adoption de pratiques d’embauche fédérales
ouvrant le plus de postes possible aux Canadiens unilingues (francophones ou
anglophones) et assurerons qu’aucun groupe linguistique n’est sujet à un
traitement injuste, privilégié ou inéquitable au sein de la fonction publique,
des Forces armées ou de la GRC.

43. Nous sommes en faveur du calcul exact des dépenses fédérales en matière
de langues officielles, et demanderons à un vérificateur indépendant de
publier un rapport annuel sur les niveaux de dépenses.


L’article suivant est extrait du journal LeDroit du 22 novembre 2002:

Le député allianciste Scott Reid rencontre le maire Yves Ducharme

Gaudreault, Patrice

Deux ans après avoir fait chou blanc au Québec, l’Alliance canadienne tente
de se rapprocher des préoccupations des municipalités de la Belle Province.
C’est dans cet esprit que le député allianciste Scott Reid a obtenu un entretien
privé avec le maire de Gatineau, Yves Ducharme.

Les deux hommes se sont rencontrés pendant une trentaine de minutes, hier
matin, afin de discuter des relations entre le gouvernement fédéral et la
nouvelle ville fusionnée, en plus d’aborder " brièvement " la délicate question
du bilinguisme des deux côtés de la rivière des Outaouais.

Lui-même originaire de la rive québécoise, le député de Lanark-Carleton a
vertement dénoncé, le mois dernier, les agents de la Gendarmerie royale du
Canada qui distribuent des contraventions unilingues françaises sur des terres
fédérales, à Gatineau, les qualifiant d’exécuteurs " illégaux " de la loi 101.

" Pourquoi un organisme fédéral participe-t-il à la promotion active de
l’unilinguisme officiel dans une partie de la capitale nationale ? " avait-il
lancé, à la Chambre des communes.

Quelques semaines plus tôt, le député Reid s’est fait le porte-parole de
l’Alliance canadienne pour réclamer que les démarches pour la reconnaissance du
statut officiellement bilingue de la ville d’Ottawa s’étendent à la grandeur de
la région de la capitale nationale, c’est-à-dire à Gatineau. Selon lui, les
droits de la minorité linguistique anglophone de Gatineau ne seraient pas aussi
bien protégés que ceux de la minorité francophone d’Ottawa.

" Le fait est que la minorité linguistique (de Gatineau), à laquelle j’ai
déjà appartenu, est restreinte dans ses droits par la loi provinciale, a-t-il
déclaré le mois dernier. Il est en effet contraire à la loi québécoise, pour la
Ville de Gatineau, d’offrir des services complets à sa minorité. "

S’il accueille certaines de ses doléances en matière de bilinguisme, le maire
Ducharme croit que le député allianciste doit plutôt frapper à la porte de
Québec.

" Les villes sont des créatures des provinces, qui doivent faire ce que le
créateur demande ", a-t-il confié au Droit.

Le maire Ducharme a révélé que la Ville de Gatineau avait reçu une " tape sur
la main ", récemment, en raison d’une affiche indiquant dans les deux langues
que les bureaux de la municipalité étaient fermés ce jour-là.

" On n’a pas manqué de nous rappeler que la loi 101 était toujours en
vigueur, a indiqué M. Ducharme. Je trouve malheureux qu’on ne puisse pas être
plus ouvert sur cette question. "


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