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LES SUCCÈS CULTURELS ET ÉCONOMIQUES DU QUÉBEC

LES SUCCèS CULTURELS ET éCONOMIQUES DU QUéBEC
Selon Bernard Landry, «une partie essentielle» du mérite revient aux
anglophones !

(Le texte suivant provient de la Presse Canadienne)

Si le français est la langue commune au Québec, l’anglais représente son
pont vers le monde parce qu’il est «l’espéranto contemporain», a déclaré
mardi le premier ministre Bernard Landry, devant une assemblée d’organismes
communautaires anglophones.

«Oui, le français est la langue d’usage et de communication au Québec, mais
le rôle de l’anglais, en matière de communications – naguère avec le
Royaume-Uni, désormais avec nos partenaires nord-américains -, a été la
source d’un extraordinaire ferment culturel et nous en voyons aujourd’hui
les résultats en termes de culture et de technologie», a affirmé M. Landry.

Récapitulant alors les succès culturels et économiques du Québec par
comparaison avec d’autres provinces canadiennes et d’autres pays du monde,
M. Landry a reconnu que «la communauté anglophone a été profondément
impliquée dans ces succès. Une bonne partie (du mérite) lui revient, (…)
une partie essentielle.’

Philosophe, le premier ministre québécois a ensuite relevé que la langue
anglaise avait «concrétisé le rêve espérantiste, qui voulait créer un
langage universel. L’anglais réalise leur rêve, (puisque) l’anglais est
l’espéranto contemporain.’

Le discours de M. Landry a été bien reçu par l’auditoire, composé d’une
centaine de représentants d’une vingtaine d’organismes anglophones des
secteurs de la santé, de l’éducation et communautaire, rassemblés au sein du
Quebec Community Groups Network (QCGN).

Le premier ministre, dont c’était le premier discours devant la communauté
anglophone depuis son accession aux plus hautes fonctions, a promis de
s’intéresser aux problèmes de certains anglophones qui souhaitent suivre des
cours de français, mais qui n’en trouvent pas à proximité de chez eux.

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Hugh Maynard, président du conseil du QCGN, a résumé qu’il «s’agissait d’une
occasion de dialogue. Le résultat est globalement positif et la porte
demeure ouverte. (…) Nous ne nous attendions pas à ce qu’il (M. Landry)
réponde à toutes nos questions dans un discours de 15 minutes.’

Invité au dîner du QCGN, l’avocat Brent Tyler – qui est aussi président du
groupe Alliance Québec – a quant à lui indiqué que le discours de M. Landry
«était en quelque sorte un Centaur 2», une référence à l’important discours
que l’ancien premier ministre Lucien Bouchard avait livré, en 1996, au
théâtre Centaur de Montréal, devant la communauté anglophone.

M. Tyler a reconnu que le chef du gouvernement québécois n’a fait aucune
promesse spécifique, «mais on ne s’attendait pas à ça. Il a démontré une
certaine ouverture d’esprit envers notre communauté et c’est apprécié.

«(M. Landry) n’a rien dit de controversé, mais il n’a rien dit de
répréhensible non plus, a poursuivi l’avocat. Il ne faut pas s’attendre à
beaucoup d’un discours lors d’un dîner, (…) il a été aimable d’accepter
l’invitation du QCGN et il a livré un discours tout à fait approprié dans
cette circonstance.’

Le QCGN évalue à tout près d’un million le nombre d’anglophones qui
demeurent au Québec.

NDLR – Vous pouvez faire parvenir vos commentaires au Premier ministre du
Québec à l’adresse suivante :
premier.ministre@cex.gouv.qc.ca

(Le 1er avril 2002)


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