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AFGHAN-FRANCOPHONIE

AFGHAN-FRANCOPHONIE
Les francophones tardent à aider les médias afghans.

PARIS, (AFP) – Les grands pays francophones ont eu du "retard à
l’allumage" pour aider les médias afghans après la chute des talibans, alors
qu’il existe une tradition francophone à Kaboul, a affirmé vendredi à Paris
le ministre libanais de la Culture.

M. Ghassan Salamé, interrogé lors d’une conférence de presse, a déclaré:
"Il y a eu un certain retard à l’allumage de certains grands pays francophones
pour voler au secours de cette presse afghane. Je m’attendais à ce que les
pays francophones qui en ont les moyens viennent à la rescousse des médias et
de l’éducation en Afghanistan, d’autant plus qu’il y a une tradition
francophone dans ce pays, du commandant Massoud à l’ex-roi Zaher Shah", a-t-il
dit.

M. Salamé, qui est en charge de la préparation du prochain sommet
francophone de chefs d’Etat et de gouvernement de Beyrouth à l’automne
prochain, parlait en marge d’une conférence ministérielle francophone
réunissant les ministres des Affaires étrangères ou de la francophonie de 55
pays des cinq continents.

Il a indiqué que l’aide aux médias afghans serait une des sujets abordés
lors de la réunion ministérielle de Paris.

L’Agence Intergouvernemntale de la Francophonie (AIF), le principal
opérateur francophone, dotée d’un budget annuel de 69 millions d’euros, met en
oeuvre des programmes de coopération multilatérale qui concernent les radios
locales, l’appui à la presse écrite et l’accès aux nouvelles technologies de
l’information.

De nombreux gouvernements et organismes internationaux ont proposé leurs
services pour faire renaître la télévision afghane dont les programmes ont été
interrompus pendant cinq ans par les talibans, avait affirmé fin décembre
dernier le nouveau patron de la télévision nationale Abdul Afiz.

ej/bir/swi


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