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ENQUÊTE SUR LES ATTITUDES ET PERCEPTIONS DES FONCTIONNAIRES FÉDÉRAUX

NDLR – Nulle part dans la lettre suivante de l’honorable Stéphane Dion, vous
ne trouverez un commentaire qui reconnaît que la Loi sur les langues
officielles doit être appliquée de façon différente au Québec. Pourtant, la
Cour suprême a reconnu qu’au Québec des dispositions particulières doivent
être mises en vigueur pour soutenir la langue et la culture françaises.

ENQUêTE SUR LES ATTITUDES ET PERCEPTIONS DES FONCTIONNAIRES FéDéRAUX

Le 28 novembre 2001

Impératif français

Imperatif@imperatif-francais.org

Objet : Bilinguisme dans la fonction publique du Canada

Monsieur,

J’ai bien reçu votre courriel du 10 octobre 2001 à propos du bilinguisme
dans la fonction publique du Canada.

D’entrée de jeu, je crois important de vous répéter qu’il est crucial que
le gouvernement du Canada s’améliore à ce chapitre. Le dernier Discours du
Trône, le 30 janvier 2001, rappelait que tous les Canadiens doivent pouvoir
communiquer avec le gouvernement dans la langue officielle de leur choix.
Cela signifie évidemment qu’un certain nombre d’employés anglophones et
francophones doivent être bilingues afin que les services soient
disponibles.

La Loi sur les langues officielles prévoit aussi que l’anglais et le
français sont les langues de travail des institutions fédérales. Il faut
donc s’assurer que les employés puissent travailler dans la langue de
travail de leur choix. Une enquête sur les attitudes et perceptions, menée
conjointement par le Secrétariat du Conseil du Trésor et la Commissaire aux
langues officielles, tentera d’identifier au cours des prochains mois des
mesures nécessaires. Cela devrait nous permettre par la suite d’améliorer
nos interventions dans le domaine et, je l’espère, régler certains des
problèmes que vous soulevez.

Je crois que les progrès des trente dernières années au sein des
institutions fédérales démontrent qu’il vaut la peine de travailler
activement vers l’objectif d’égalité des deux langues. Je ne crois pas
cependant que le resserrement d’une approche légale et réglementaire
permettrait d’améliorer la situation. J’ai plutôt confiance dans le
potentiel de changement de mentalités et dans l’ancrage des valeurs de la
dualité linguistique dans la fonction publique.

Bien que je sois coordonnateur du dossier des langues officielles dans son
ensemble, ma collègue l’honorable Lucienne Robillard a des responsabilités
directes dans ce dossier. Je prends donc l’initiative de lui faire suivre
notre correspondance.

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de me sentiments les
meilleurs.

Stéphane Dion
aiaweb@pco-bcp.gc.ca

c.c. : L’ honorable Lucienne Robillard, C.P., députée


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