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DO YOU SPEAK «SWISS» ?

DO YOU SPEAK «SWISS» ?
La Suisse: futur pays anglophone!

Un dossier récent (année 2000) intitulé "L´anglais, langue nationale?"
accessible à l´adresse

http://www.webdo.ch/illustre/2000/11/dossier1_11.html
témoigne de
l´anglicisation galopante du pays. Cette anglicisation semble aller de pair
avec un rejet grandissant du multilinguisme officiel (allemand, français et
italien). Avertissement: certains "avis" s´attaquent directement à la langue
française.

DOSSIER ANGLAIS LANGUE NATIONALE ?
Do you speak swiss?

Langue de Bill Gates et de l’économie triomphante, pont au-dessus de la Sarine,
l’anglais s’implante chaque jour davantage en Suisse. Faut-il résister comme nos
cousins québécois ou s’y abandonner dans le sillage de la publicité? «That is
the
question».

Par Laurent Favre

«C’est ce qu’on appelle sans doute un exemple typique d’humour britannique.
Peter Trudgill, sujet de Sa Gracieuse Majesté et professeur de linguistique
anglaise à l’Université de Fribourg, a inauguré le 3 février dernier un
cours intitulé: L’anglais, langue menacée. Menacée? Parce que de plus en
plus de non-anglophones l’utilisent?»

«N’est-ce pas plutôt l’anglais qui devient chaque jour plus présent en
Suisse? Dans les écoles primaires de Zurich, d’Appenzell et des Grisons, la
langue de Shakespeare sera bientôt enseignée avant le français. «L’intérêt
des écoliers pour l’anglais est bien plus grand que pour le français», s’est
justifié Ernst Buschor, le chef du Département de l’instruction publique
zurichois. N’est-ce pas l’anglais, de même, qui vient jusque dans nos
campagnes publicitaires égorger notre style et notre grammaire? La pub,
c’est cool, c’est fresh, c’est easy. C’est généralement incompréhensible,
parfois plein de fautes et souvent grotesque. Sales pouvait-on
lire récemment sur les vitrines d’un grand magasin. La faute non pas à un
garnement allergique à la poussière, mais à un fils de pub pour qui il était
bien évident que sales se prononçait à l’anglaise et signifiait «soldes».
N’est-ce pas, enfin, ce même anglais qui tourne la tête de nos entreprises
nationales, les Swissair, Swisscom (dont l’annuaire se nomme désormais
(Directories), Crossair, Swisscoy, jusqu’à la Migros et ses divisions food
and drinks, do it yourself, electronics, kids, etc.? L’UBS (Union de banques
suisses) est devenue l’UBS (United Banks of Switzerland), le Credit Suisse a
perdu son accent aigu, l’exposition Switzerland toward future invite les
candidats à rédiger leurs projets en anglais.»

Tout le texte est accessible à

http://www.webdo.ch/illustre/2000/11/dossier1_11.html

(Ce texte nous aété communiqué par notre correspondant européen M.Adrien
Borel)


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