AIR CANADA PRIS à PARTIE
Jai lintention de faire connaître cela à la population.
Air Canada napplique pas sa politique de bilinguisme surtout
quand il est dans une province anglaise (voir document), et surtout, dans
lexplication des mesures durgence. Air Canada a à son bord des gens non formés
sur les risques causés par certaines maladies et en particulier le diabète;
aucune aide nest accordée (voir document).
F. Lorange
Hull (Québec)
Air Canada, la palme du plus grand nombre de plaintes
Dans son rapport annuel 2000-2001, la Commissaire aux langues
officielles écrit : « La Société a souvent remporté la palme du plus grand
nombre de plaintes portées contre une institution pour des manquements à la Loi.
Ciblé dans plus d’un millier de plaintes recevables entre 1994 et 2000, le
transporteur semble être aux prises avec de véritables problèmes systémiques.
Depuis sa privatisation, on constate que les acquis linguistiques des Canadiens
et des Canadiennes se sont effrités et ce, dans tous les domaines qui relèvent
de la Société et de ses transporteurs régionaux : les services en vol, les
services au sol, les annonces dans les médias, la langue de travail et la
participation équitable des employés des deux groupes linguistiques. Le
Commissariat a procédé à des interventions variées pour tenter de ré gler les
nombreux incidents rapportés. Des recommandations ont été émises, sans que le
transporteur y donne suite.»
Le témoignage suivant confirme que la situation est loin de
sêtre améliorée !
NDLR – Vous trouverez à fin de la lettre qui suit des
adresses électroniques qui pourraient vous être utiles.
OBJET : Piètre service à la clientèle
Hull, le 21 novembre 2001
Air Canada
Bureau chef
Montréal Québec
à qui de droit,
Jai vécu ce quon appelle lenfer de ma vie et jai eu peur
de mourir. Quand jai pris mon billet, jai téléphoné à la compagnie pour me
renseigner sur les menus servis à bord, car jai précisé que je devais manger
des oeufs quen très petite quantité, que jétais diabétique et que mon diabète
était difficilement contrôlable. Vu que jétais en voyage et plus fatiguée que
dhabitude, je voulais faire attention au sucré. On ma dit: «Ne vous inquié tez
pas, ce sont des repas salés et vous naurez pas de surplus de sucre ni de mets
qui ne conviendront pas.
Jétais sur le vol Ottawa-Edmonton le 15 novembre et je
revenais dEdmonton vers Ottawa le 19 sur le vol 104 dAir Canada. Nous sommes
partis 1 heure plus tard que prévu car le pilote ne pouvait refermer la fenêtre
de sa cabine; il venait de vérifier si les ailes de lavion étaient bien
dégivrées.
Il a commencé ces annonces en anglais, une agente de bord est
venue mexpliquer, en anglais, les mesures de sécurité à prendre prè s de la
porte de sortie. Je lui ai demandé de me parler français, on ma répondu : «Nous
sommes à Edmonton.» . J ai rétorqué que je ne comprenais pas assez langlais
pour comprendre de telles mesures de sécurité importantes puisque cest moi qui
devrait ouvrir cette porte en cas durgence. On a enfin trouvé quelquun qui
parlait français car je voulais téléphoner au premier ministre et aux
journalistes.
Tout à coup, les annonces ont été faites dans les deux
langues et lexplication en français . Pourquoi ne pas lavoir fait dès le début
?
Lheure du repas est arrivée. Le choix de menu : oeufs ou
fruits. Je prends mon taux de sucre sanguin, il était à 13, 9 avant de manger :
c est haut. Javais mangé des oeufs au déjeuner à 6 h 30, je ne pouvais donc
pas en reprendre au repas du midi; il était hors de question que je mange des
fruits. Jai demandé si on pouvait me donner autre chose. On ma répondu quil
ny avait rien dautre. Il fallait absolument que je mange, car il était 11
heures et je navais plus rien dans le corps. Lagent de bord ne comprenait rien
à mon malaise; il ma proposé des tomates ou des raisins et de leau.
En une 1/2 heure, mon taux de sucre est monté à 29. On ne
sest pas occupé de moi. Ma voisine de bord a montré ma machine indicatrice de
taux de sucre et mon taux particulièrement élevé à lagent. La seule aide quon
ma offerte, cest quil y aurait quelquun à laéroport à larrivée à Ottawa.
Une heure après le repas, on nous a offert des bretzels :
«Une chance quil ny avait rien à manger!» Ma voisine a pris 4 petits paquets
et jai pu manger cela. Lhôtesse sest fâchée parce que jen avais pris autant
: cest scandaleux de se faire traiter ainsi !
En arrivant à Ottawa, personne nétait présent, on ne ma pas
aidé, même pas demandé si javais besoin daide : cest scandaleux !
Est-ce que Air Canada profite de son monopole ? Jai
lintention de faire connaître cela à la population.
F. Lorange
Hull Québec
Air Canada
Bureau de lombudsman
ombudsman@aircanada.ca
Transport Canada
CommentairesWeb@tc.gc.ca
Commissariat aux langues
officielles
http://www.ocol-clo.gc.ca/9f.htm