Rechercher
Close this search box.

TÉLÉVISION NUMÉRIQUE PAR SATELLITE

TéLéVISION NUMéRIQUE PAR SATELLITE
La SAANB demande au CRTC d’imposer les stations de télévisions francophones.

(Extrait du site Internet de Radio-Canada le mercredi 4 octobre 2000)

La Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick demande
au CRTC de légiférer dans le dossier de la télévision numérique par
satellite. Alors que les antennes paraboliques sont de plus en plus
nombreuses en Atlantique, les stations de télévisions francophones de la
région, comme Radio-Canada Atlantique, ne trouvent pas leur place dans la
programmation offerte. Les petites antennes paraboliques poussent comme
des champignons. Que se soit en ville ou encore en milieu rural, la
télévision par câble n’est pas toujours disponible ou de bonne qualité. La
télévision numérique par satellite offre une multitude de canaux canadiens
et américains, en plus d’une programmation musicale. Mais les francophones
de l’Atlantique ne retrouvent pas leurs émissions d’informations régionales,
ni du réseau TVA, ni de Radio-Canada Atlantique. Par exemple, la
programmation française de la société d’état provient de Vancouver, Québec
et Montréal. La Société des Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick
est préoccupée tout comme la direction de Radio-Canada Atlantique. Pour les
abonnés de la télévision par satellite, le seul moyen de capter Radio-Canada
Atlantique est de brancher une antenne traditionnelle sur leur téléviseur,
communément appelée oreilles de lapin. La SAANB fera part de ses
inquiétudes la semaine prochaine à Moncton lors des audiences du CRTC.
Radio-Canada espère aussi voir des changements rapidement. Chez Bell
Expressvu par exemple on évalue les frais techniques à 400 mille dollars,
uniquement pour offrir Radio-Canada Atlantique. Et financièrement parlant,
la porte-parole de l’entreprise explique que les efforts sont davantage
concentres à bâtir une clientèle que d’ajouter des services. Et pendant ce
temps, le CRTC n’a pas le pouvoir d’obliger les fournisseurs à répondre aux
besoins spécifiques des régions.


Nous avons besoin de vous

Contribuez à Impératif français en faisant un don ou en devenant membre !