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“L’ÉCOLE ANGLAISE RECRUTE DE PLUS EN PLUS CHEZ LES FRANCOPHONES”

La lecture du texte qui suit soulève bien des questions. Certaines
sont soulevées à la fin de celui-ci.

"L’école anglaise recrute de plus en plus chez les
francophones"

Un article de La Presse canadienne rapporte qu’au Québec, «
l’école anglaise recrute de plus en plus parmi les francophones. Et il y a plus
d’anglophones dans les écoles francophones

La proportion de francophones fréquentant les écoles anglaises a
augmenté de façon si marquée ces dernières années que, dans certaines régions du
Québec, ils sont majoritaires dans ces institutions.

D’ici trois ans, ils pourraient même dépasser en nombre les
allophones dans l’ensemble du réseau anglophone québécois.

C’est ce qui ressort d’une recherche de Jack Jedwab, directeur de
l’Association des études canadiennes, qui prépare un livre sur le visage linguistique du
Québec en l’an 2000.

Selon lui, l’explication est simple: les mariages mixtes et un
processus de métissage linguistique, qui rend les catégories de moins en moins
pertinentes.

C’est à l’extérieur de Montréal que l’augmentation est la plus
frappante. Dans la région de Québec, la proportion de francophones dans les écoles
anglaises est passée de 28 pour cent en 1983-84 à près de 60 pour cent l’an dernier. »

La recherche de M. Jedwab nous apprend que, dans l’ensemble de la
province, le nombre absolu d’élèves dont la langue maternelle est le français, mais qui
étudient en anglais est passé de 10 207 en 1983-84 à 14 808 en 1998-99.

De son côté, le journal La Presse écrit que, selon M. Jedwab, « si
la tendance se maintient les francophones pourraient dépasser les allophones dans
l’ensemble du réseau anglais. »

à sa façon, cette recherche de M. Jedwab sur la fréquentation
scolaire soulève bien des questions:

Par exemple, quel choix feraient des immigrants pour leurs enfants si
la Charte de la langue française n’obligeait pas à la fréquentation du système
scolaire francophone ? Quel choix feraient certains parents francophones pour leurs
enfants s’ils n’étaient pas tenus de les envoyer dans le système scolaire
francophone ?

Qu’attend le gouvernement du Québec pour éliminer les
passe-droits de la Charte en matière de fréquentation scolaire ?

Si ce phénomène à une telle envergure aux niveaux primaire et
secondaire, quelle en est l’étendue aux niveaux collégial et universitaire où la
Charte n’impose aucune limite sur le choix de la langue d’enseignement !


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