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PRISONNIER DANS L’OUEST, UN MONTRÉALAIS CROIT ÊTRE LÉSÉ

La Colombie-Britannique lui refuse des services en français. On se
croirait dans une dictature. Les muets et les francophones sur un pied d’égalité, c’est-à-dire,
aucun service…

NDLR Vous pouvez communiquer vos commentaires au Premier ministre de la
Colombie-Britannique à l’adresse suivante : Premier@gov.bc.ca

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PRISONNIER DANS L’OUEST, UN MONTRéALAIS CROIT êTRE LéSé

La Presse, 27 février 2000

Presse Canadienne, Kamloops

Un prisonnier francophone du Centre correctionnel régional de
Kamloops, en Colombie-Britannique, affirme que ses droits constitutionnels sont violés
parce qu’il ne peut pas obtenir de documents en français sur les règlements dans les
prisons provinciales.

éric LeFevre, un Montréalais dont la langue maternelle est le
français, est emprisonné là-bas depuis cinq mois et il doit encore rester derrière les
barreaux durant trois mois.

M. LeFevre a affirmé ce week-end qu’il éprouve des difficultés à
lire et à écrire en anglais.

Il a pourtant écrit aux autorités administratives de la prison,
grâce à un peu d’aide, pour leur demander du matériel en français, mais il a reçu une
réponse en anglais lui disant que les autorités s’étaient conformées à leurs
responsabilités.

"Je parle un peu l’anglais". a-t-il précisé. "Je ne
parle pas très bien."

Il estime que s’il est renvoyé dans sa cellule inopinément, il veut
comprendre les raisons.

Selon le directeur du centre, Peter Tilt, les prisonniers francophones
sont traités de la même façon que les autres prisonniers aux prises avec des problèmes
de langue, peu importe s’il s’agit d’un problème relié à la langue maternelle ou bien
d’une personne muette. La centre correctionnel est une prison provinciale et non
fédérale, ce qui, selon M. Tilt, n’oblige pas la prison à tout offrir dans les deux
langues officielles du Canada.

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NDLR Vous pouvez communiquer vos commentaires au Premier ministre de la
Colombie-Britannique à l’adresse suivante : Premier@gov.bc.ca

Si la chose était arrivée au Québec à un anglophone unilingue, les
Québécois auraient été traités de racistes avec un relent de nazisme. Mais voyez
vous, nous ne sommes que des francophones de deuxième classe dans ce Canada que certains
disent être "le pluss meilleur pays au monde…".

Daniel A. Duclos
d.duclos@sympatico.ca

(Le 28 février 2000)

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