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L’ÉMIGRATION INTERPROVINCIALE DEPUIS LA NAISSANCE : LA POPULATION DU QUÉBEC A LE PLUS FAIBLE TAUX

L’éMIGRATION INTERPROVINCIALE DEPUIS LA NAISSANCE :
LA POPULATION DU QUéBEC A LE PLUS FAIBLE TAUX

Bureau de la statistique du Québec

QUEBEC, le 3 sept. /CNW/ – Parmi les populations natives de chaque province, celle née au Québec manifeste la plus faible propension à s’installer dans une autre province. Le Bureau de la statistique du Québec vient de publier une nouvelle étude, "D’une génération à l’autre : évolution des conditions de vie, volume II”, dont l’un des chapitres compare les provinces canadiennes en ce qui concerne la migration interprovinciale depuis la naissance.

En 1996, 523 300 personnes qui sont nées au Québec habitent dans une autre province canadienne ce qui représente 7,9 % de l’ensemble de la population née ici. La population née en Ontario suit de près avec une proportion de 9,6 % de départs. Plus du quart des personnes nées dans les provinces atlantiques n’habitent plus leur province natale, alors que la population de la Saskatchewan émigre le plus, avec 40,8 % de départs.

Le Québec est perdant dans ses échanges interprovinciaux. D’après les données du recensement de 1996, le solde entre les entrants (personnes nées dans une autre province) et les sortants (celles qui y sont nées mais qui habitent ailleurs au Canada) est de -269 015. Ce solde résume l’histoire migratoire de plusieurs décennies.

Alors que les personnes de langue maternelle anglaise forment la majorité des émigrants interprovinciaux du Québec, les personnes de langue maternelle française constituent la majorité de ceux qui viennent s’installer ici. Selon les données du recensement de 1991, sur les 515 415 Québécois qui ont quitté la province depuis leur naissance, 60 % sont de langue maternelle anglaise. A l’opposé, sur les 254 230 personnes nées ailleurs au Canada qui résident au Québec, 54 % sont de langue maternelle française.

Chez les anglophones, la proportion d’émigrants interprovinciaux dans les générations 1936-1966 dépasse largement ce qui est observé dans les générations antérieures. Plus de 50 % des anglophones nés au Québec entre 1936 et 1966 résident dans une autre province canadienne en 1991. Les anglophones ayant entre 25 et 54 ans en 1991 ont connu en proportion des pertes plus considérables que ceux de 55-64 ans et de 65 ans et plus.

DONNEES SUR INTERNET
Des données sont disponibles sur INTERNET à l’adresse :
http://www.bsq.gouv.qc.ca

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