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LES QUÉBÉCOIS DE LA BONNE ENTENTE


Impératif français, les éditions du Septentrion et le Salon du livre de l’Outaouais
vous convient au lancement du livre

LES QUéBéCOIS DE LA BONNE ENTENTE

de Pierre Louis Lapointe, historien et archiviste, le jeudi 26 mars 1998 à 17 heures
à la salle La Lièvre du Salon du livre de l’Outaouais.

Originaire de l’Outaouais, l’auteur de Les Québécois de la bonne entente ose aborder
un sujet fort controversé, les relations ethniques et religieuses dans la région de
Buckingham de 1850 à 1950 et, par ricochet, dans l’Outaouais et dans le reste du
Canada…

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Les gens de Buckingham clament bien haut que leur ville est un modèle de bonne entente
et d’harmonie sur les plans ethnique et religieux. Selon leurs porte-parole officiels, le
bilinguisme y est très répandu, les mariages mixtes (exogames) très nombreux et les
conflits ethniques ou religieux inexistants. S’il y en a, c’est qu’ils sont suscités par
des étrangers originaires du Québec profond. Chez-nous, enchaînent-ils, les
différences d’origine et de confession n’influent nullement sur les relations
interpersonnelles puisque nous nous côtoyons depuis toujours, et ce, dans tous les
secteurs de la vie quotidienne.

L’auteur, dont les racines plongent dans ce terroir, a voulu vérifier le bien-fondé
de ces affirmations et creuser les mécanismes qui poussent les Canadiens français et
Québécois francophones surtout, à se faire porteurs de cette vision idyllique des
relations entre francophones et anglophones. Il s’est donc penché sur le passé de
Buckingham et de la Basse-Lièvre pour en arriver à la conclusion que ce bonententisme
n’a que peu à voir avec la réalité. D’après lui, les habitants de la Basse-Lièvre
sont possédés par une utopie identitaire enracinée dans le «caractère social» de
l’ethnie, caractère transmis par la famille. Ce n’est d’ailleurs pas le brassage ethnique
et confessionnel qui l’emporte, mais son contraire, la segmentation spatiale et
institutionnelle. Les tensions et les rivalités interethniques et interconfessionnelles y
prennent une place importante tandis que les taux de mariages mixtes y sont relativement
faibles. Le survol de plus d’un siècle d’histoire religieuse, éducative, civique et
communautaire permet, en fait, d’ébranler le mythe de la bonne entente propagé par les
habitants de Buckingham et de sa région et, par extension, par tous ceux qui appellent de
leurs voeux la réconciliation des deux solitudes.

NOTE BIOGRAPHIQUE
Pierre Louis Lapointe est un spécialiste reconnu de l’histoire et du patrimoine de
l’Outaouais, et en particulier de l’histoire de la Basse-Lièvre. Il a signé de nombreux
articles et plusieurs ouvrages, dont Buckingham, ville occupée (Asticou, 1984) qui lui
mérita, en 1985, le Prix littéraire de l’Outaouais. Il est détenteur d’une maîtrise de
l’Université d’Ottawa (1974) et d’un doctorat en histoire de l’Université Laval (1996).

COORDONNéES:
Pierre Louis Lapointe
875, avenue Holland # 609
Québec, (Qc) Tél. trav. : (418)644-1926, rés. : (418) 682-6195
G1S 4W2
Adrélec : anq@mccq.gouv.qc.ca

NOTICE BIOGRAPHIQUE DE L’AUTEUR :

Pierre Louis Lapointe

Historien et archiviste détenteur d’une maîtrise en histoire de l’Université
d’Ottawa pour une thèse sur L’Opinion de la presse québécoise d’expression française,
face au problème franco-prussien, 1866-1871 (1974) et d’un doctorat de l’Université
Laval pour une thèse sur Les rapports interethniques et interconfessionnels à la fin du
XIXe siècle et au début du XXe. Le cas de la Basse-Lièvre (1996), cet auteur de
nombreux articles et livres sur la région de l’Outaouais a été enseignant puis
chercheur à la Société d’aménagement de l’Outaouais et au Projet Garneau du CRCCF de
l’Université d’Ottawa avant d’entrer au service des Archives nationales du Québec, à
Hull (1977-1989) et à Québec. Coordonnateur des fêtes du centenaire de Hull (1975),
organisateur d’un colloque sur L’identité de l’Outaouais tenu à l’Université du Québec
à Hull en novembre 1981, et président fondateur de l’Institut d’histoire et de recherche
sur l’Outaouais (1981), ce dernier met en marche le projet d’Histoire de l’Outaouais,
s’investit dans le domaine de la politique scolaire en devenant président du Conseil de
la Commission scolaire Outaouais-Hull (1987-1989) et, en 1989, avant de quitter la région
de l’Outaouais, s’aventure dans les dédales de la politique provinciale en tentant
d’obtenir l’investiture libérale pour le comté de Hull.

Pierre Louis Lapointe est un familier des médias électroniques pour avoir participé
à de nombreuses émissions radiophoniques et télévisuelles et pour avoir été
recherchiste à Radio-Québec (1976 et 1982), commentateur au réseau national de
Radio-Canada lors de la visite du Pape en Outaouais (septembre 1984),
animateur-interviewer et recher chiste( 1986-1987) pour l’émission Clin d’oeil sur
l’Outaouais (CHOT-TV), rédacteur de 300 capsules géohistoriques sur l’Outaouais
(1984-1986) lues par Roland Chenail et diffu sées à CIMF-FM (Télémédia) et
rédacteur-animateur d’une série de chroniques en langue anglaise intitulée Archival
Tidbits diffusées dans le cadre de l’émission Inside Quebec (CKMI) en 1991.

Originaire de l’Outaouais, l’auteur de Les Québécois de la bonne entente ose aborder
un sujet fort controversé, les relations ethniques et religieuses dans la région de
Buckingham de 1850 à 1950 et, par ricochet, dans l’Outaouais et dans le reste du Canada
français. On y retrouve une explication des facteurs qui orientent et qui expliquent nos
réactions d’ouverture ou de rejet à l’endroit de l’Autre. Cette analyse, dérangeante à
plus d’un titre, touche aux fibres de l’être social qui sommeille en chacun de nous,
rejoignant l’enfant et les traditions et structures familiales dont il est issu. Ce
récipiendaire du Prix littéraire de l’Outaouais (1985), auteur du Buckingham, ville
occupée (Asticou,1984), ne pourra surtout pas être accusé de laisser les gens
indifférents. Gageons qu’un grand nombre de lecteurs de cet ouvrage se reconnaîtront des
airs de famille et des traits de parenté avec ces Québécois de la bonne entente.

Impératif français
C.P. 449
Aylmer (Québec)
J9H 5E7
Tél. et téléc. : (819) 684-7119
Adrelec : Imperatif@imperatif-francais.org
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