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L’ACCÈS À L’ÉCOLE ANGLAISE

L’accès à l’école anglaise

Jacques Poisson
Président
Mouvement estrien pour le français

Des faits mentionnés dans le Rapport du comité interministériel sur la situation
de la langue française
, 1996, suscitent inquiétude.

En 1994, 46 % des élèves allophones ont choisi le collège francophone et 54 %, le
collège anglophone.

N’est-il pas temps que le gouvernement du Québec prenne les dispositions pour que les
immigrants aillent dans des collèges francophones?

En 1994, 53 % des étudiants allophones québécois choisissaient une université
anglophone.

En plus de subventionner les Ontariens de Bishop’s et les étatsuniens de McGill qui se
permettent d’ignorer totalement le français, doit-on obligatoirement payer pour que nos
immigrants se fassent angliciser par l’université? Un pays normal intègre
linguistiquement ses immigrants et leurs enfants.

La Charte de la langue française d’origine prévoyait que l’enseignement se donnait en
français au Québec, sauf exceptions bien balisées. Depuis, les termites se sont mises
à l’oeuvre, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur:

  • coup de force d’Ottawa en 1982 avec la clause Canada, problème que seule
    l’indépendance pourra régler;
  • loi 86 de Claude Ryan, avec ses horreurs comme: «Les enfants qui présentent des
    difficultés graves d’apprentissage peuvent, à la demande de leurs parents, recevoir
    l’enseignement en anglais. Les frères et soeurs d’un enfant ainsi exempté de
    l’application (de la loi) peuvent aussi en être exemptés» (article 81 de la
    contrecharte Ryan). Question: Qu’attend le gouvernement du Québec pour abolir cet article
    absurde et méprisant?
  • le passe-droit du riche immigrant et même du riche francophone… qui, inscrivant leur
    enfant, pour un an, dans une école privée québécoise de langue anglaise ou dans une
    école publique anglophone d’une autre province du Canada, peuvent acheter le droit à
    l’enseignement en anglais pour les frères et soeurs ainsi que pour les descendants.

Deux conditions sont requises pour corriger la situation: 1) l’indépendance; 2) une
volonté politique du gouvernement du Québec d’abolir toute absurdité et passe-droit.

Face aux nouvelles tentatives d’Alliance antiQuebec et de ses succursales, il est du
devoir de toute personne ayant à coeur la survie du français au Québec de se lever et
de se battre. Si l’école primaire jusqu’à universitaire redevient une passoire et une
machine à angliciser les immigrants et les francophones, ce sera la fin du fait français
en Amérique. Le temps est venu d’agir monsieur Bouchard. Oserez-vous?

Mouvement estrien pour le français
1920, rue Grime, Sherbrooke (Québec) J1J 1E7
Téléphone: (819) 565-1076 Télécopie: (819)846-1371

Le 31 janvier 1999


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