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LA GUÉRILLA LINGUISTIQUE DE BILL JOHNSON : LE «PITBILL» DOIT MORDRE… LA POUSSIÈRE !

COMMUNIQUé
Pour diffusion immédiate

Le 14 septembre 1998

LA GUéRILLA LINGUISTIQUE DE BILL JOHNSON :
LE «PITBILL» DOIT MORDRE… LA POUSSIèRE !

Suite à la «nouvelle campagne» de déstabilisation politique et de guérilla linguistique du président d’Alliance Québec, William Johnson, contre le visage français du Québec, Impératif français tient à rappeler les engagements pris par le gouvernement du Québec, les associations patronales et les entreprises dans la foulée de l’adoption de la loi 86 laquelle, on se rappellera, avait soulevée à l’époque de vives oppositions et manifestations.

Le Conseil du patronat (CPQ) «recommandera à ses entreprises membres de maintenir l’affichage unilingue dans tous les cas où cela sera possible.» Le président du CPQ, Ghislain Dufour, avait dès lors soutenu que permettre désormais le bilinguisme dans l’affichage (loi 86) ne changeait rien au fait que «le français doit être la langue de l’activité économique et culturelle du Québec». (Presse canadienne, juin 1993)

«Les panneaux-réclame devraient rester français». «Les entreprises spécialisées dans les panneaux-réclame souhaitent que le gouvernement maintienne l’unilinguisme de ce moyen de communication qui souffrirait de l’apparition de messages bilingues. Et s’il faut en croire le ministre Ryan, ce n’est pas demain que ces panneaux deviendront bilingues.» D’autres porte-parole ont dit craindre que «l’affichage bilingue ne fasse passer le français de «langue de création» à un statut de «langue de traduction». (La Presse, mai 1993)

Selon le président de l’Association des fabricants d’enseigne, Daniel Provencher, «les banques, les magasins à rayon et les autres grandes corporations ont compris qu’au Québec, c’est en français que ça se passe. Ils conserveront leurs enseignes unilingues. Les petits commerçants, eux, vont hésiter à investir 10 ou 15 000 $ pour le seul plaisir d’avoir une enseigne bilingue.» De son côté, le président d’Alliance Québec de l’époque, Michael Hamelin, avait dit qu’il n’invitera pas les anglophones à se prévaloir de la loi 86 : «à chacun de décider ce qu’il veut faire. Ce qui est important, c’est que chacun ait le droit de le faire.» Le président du Conseil du patronat prévient: «Défendre et obtenir le respect d’un principe, tel celui de l’affichage bilingue, est une chose. L’utiliser sans nuance en est une autre.» (Le Soleil, décembre 1993)

On se rappellera que le ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française dans le gouvernement Bourassa, Claude Ryan, aurait mentionné posséder la garantie que les grandes entreprises maintiendraient leur affichage unilingue français malgré l’adoption de la loi 86.

«Le gouvernement du Québec, les associations patronales et les entreprises devront respecter les engagements qu’ils ont pris de sauvegarder le visage français du Québec préférant, à l’époque, adopter la loi 86 plutôt que de recourir à la clause dérogatoire autorisée par la constitution canadienne», de déclarer le président, Jean-Paul Perreault, avant d’ajouter : «nous nous opposons catégoriquement à la bilinguisation systématique du Québec. à cet égard, nous invitons la population du Québec à être vigilante et à poursuivre l’oeuvre bien amorcée de francisation du Québec». Et c’est avec fermeté qu’il a tenu à spécifier : «la nouvelle campagne de déstabilisation politique et la guérilla linguistique du pyromane social Bill Johnson doivent avorter. Elles ne doivent obtenir aucun appui. Le «PitBill» doit mordre… la poussière ! »

Le président fait aussi une mise en garde contre le retour en masse du «deux poids deux mesures» encore trop souvent observable de nos jours malgré l’existence de la Charte de la langue française.

«Les pratiques linguistiques des entreprises ciblées par le président d’Alliance Québec et les autres entreprises doivent, sans exception, respecter dans son entièreté le visage et le paysage français du Québec. Les dirigeants de ces entreprises ne doivent pas oublier que nous savons que la publicité commerciale est très, très largement, pour ne pas dire entièrement, unilingue anglaise au Canada hors Québec. Nous ne voulons plus rien savoir des deux poids, deux mesures trop souvent observables dans le domaine linguistique», de conclure le président Jean-Paul Perreault.

«Les gens ne doivent pas perdre de vue que l’anglicisation de la publicité commerciale ne constitue qu’un des éléments du programme étapiste de l’anglicisation systématique du Québec rendu publique par le président d’Alliance Québec William Johnson».

Source :

Impératif français
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C. élec : Imperatif@imperatif-francais.org


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