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HÉGÉMONIE ANGLO-ÉTATS-UNIOPHONE, J’ACCUSE…

HéGéMONIE ANGLO-éTATS-UNIOPHONE, J’ACCUSE…

Pour la "majorité des médias" et des "élites", existe-t-il
d’autres langues que ce prétendu "Espéranto mondial hégémonique
anglo-états-unien" ?

Nous ne croyons pas à leurs "égards" envers notre langue véhiculaire
officielle, à leur grandeur d’âme pour ce que nous disons, ni à leur changement de
comportement envers les citoyens demandant le respect de la loi concernant la langue
française.

Jusqu’à ce jour, malgré de nombreuses protestations de citoyens et d’associations,
rien ne change réellement.

Nous constatons que nous n’allons pas vers une amélioration. Nous arrivons à peine à
retarder la dégradation du vocabulaire francophone.

C’est un domaine où, grâce à une ordonnance de 1539 et à notre Constitution, le
Président de la République, le Gouvernement et notre état-Nation peuvent et doivent
absolument agir et sévir !

Nous référant à émile Zola :

"J’accuse" de hauts responsables, des administrations et des services
publics, des rédacteurs, des journalistes, des publicitaires et des moyens d’information,
des personnages influents et de hautes autorités de notre pays passées et présentes, de
ne pas aimer la spécificité des citoyens et celle de la Ve République (référendum),
de ne pas "sauvegarder" la langue française et d’"ignorer" la
francophonie.

Je les accuse de "laxisme" devant l’abandon du civisme.

Je les accuse de confondre progrès et mondialisation avec anglo-américanophonie.

Je les accuse de "laisser faire" la dégradation et de favoriser la
marginalisation de notre langue véhiculaire officielle.

Je les accuse d’entraîner, par leur attitude et bien qu’ils essaient de sauver les
apparences, la langue française vers la perte de son statut de langue officielle de la
Poste et des Jeux Olympiques, de langue diplomatique, de langue internationale et de
communication.

Je les accuse de souhaiter la victoire de l’hégémonie anglo-états-uniophone.

Je les accuse de "racisme" envers les autres langues.

Je les accuse d’accorder de facto un "privilège commercial" aux sociétés
anglo-états-uniophones.

Je les accuse d’avoir une politique culturelle et linguistique discriminatoire et
d’accorder ou d’allouer des "avantages" aux citoyens anglo-états-uniophones.

Je les accuse de favoritisme envers les états-Unis d’Amérique du Nord et leur
langage.

Je les accuse de "négliger" l’enseignement des autres langues, d’ignorer ou
de mépriser les langues et la culture spécifiques d’Europe continentale en "
institutionnant" et en propageant dans notre pays l’hégémonie
anglo-états-uniophone.

Je les accuse de faire en sorte que "l’apprentissage" de l’anglo-états-usien
soit de facto "obligatoire".

Je les accuse de privilégier les acteurs, les artistes, les vedettes et la culture des
Anglo-états-Uniens.

Je les accuse d’avoir une conception "spéciale" de la culture en décidant,
sans consulter par référendum les citoyens de notre République, que la langue et la
culture anglo-états-unienne sont partie intégrante de "notre" culture
puisqu’il ne faut pas considérer l’anglo-états-usien comme une langue étrangère.

Je les accuse d’"ignorer" les langues espagnole, italienne et portugaise qui
forment, avec la langue française, la culture latinophone.

Je les accuse de "feindre d’oublier " que les deux premières cultures et
langues européennes sont allemandes et françaises (180 millions de personnes).

Je les accuse de fermer les yeux et d’accepter que les lois (loi de 1975, loi Toubon et
loi du 4 août 1994) et l’article 2 de la Constitution soient bafoués et violés en
permanence.

Je les accuse d’avoir peur du peuple et de ne pas vouloir que les citoyens se
prononcent, par référendum, au sujet de la place de la culture francophone en Europe et
du respect de la langue française dans notre République.

Je les accuse, alors que ce n’est pas une langue et une culture de l’Europe
continentale, de vouloir "implanter" sournoisement l’anglais et d’imposer de
manière irréversible la culture anglo-états-unienne, en "niant" ou
"effaçant" dans notre pays : "ma patrie, c’est la langue française"!

Je les accuse de "surdimensionner" l’importance de l’Euro et surtout
d’oublier l’importance fondamentale de la culture. (La culture linguistique des onze
états voulant se doter de l’Euro est celto-germano-latino-francophone. Sauf en méprisant
ou en ignorant 300 millions de citoyens, l’Europe ne peut pas se faire sur la
"base" d’une langue et d’une culture anglo-états-usienne "importées et
imposées" de facto par des élites, des administrations et des médias plus ou moins
serviles ou ignorants et se voulant "à la mode".)

Je les accuse d’accepter, de fait, la "colonisation" de la langue et de la
culture anglo-états-uniennes en Europe continentale, alors qu’elles y sont
"spécifiquement" et "historiquement" totalement absentes.

Je les accuse de décréter de fait que l’anglo-états-unien est le langage unique et
officiel de l’Europe.

Un référendum : c’est, à notre avis, le minimum indispensable pour espérer un
"vrai changement" de comportement et voir les services publics, les
administrations et les médias "respecter" la francophonie et les autres
cultures non anglo-états-uniophones.

M. Alain Pichot
(78) Carrières-sur-Seine.

(Extrait du journal de l’Association Francophonie Avenir, FRATERNIPHONIE No 13, du
troisième trimestre de 1998 et du livre « Le Demi-siècle » de monsieur Alain Pichot)


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