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FUTURE SHOP

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francise son site Internet, sauf que…

La Commission de protection de la langue française vient de
nous informer que le site Internet de Future Shop était maintenant disponible en
français : « La situation ayant fait l’objet de votre plainte constituait
effectivement une contravention aux dispositions de la Charte de la langue française.
à la suite de notre intervention, nous avons pu constater récemment que la situation a
été corrigée. En effet, le site Internet de Future Shop est maintenant disponible en
version française. » L’adresse Internet de Future Shop est
http://www.futureshop.ca

Bravo, sauf que…

En cliquant sur cette adresse, vous accéderez « en premier » à la
version anglaise du site de Future Shop à partir de laquelle vous pourrez « par après
» atteindre la version française grâce à un MINUSCULE pointeur bien dissimulé. Il
aurait été préférable d’accueillir le visiteur sur une page neutre lui offrant le
choix, dès le départ, entre les versions anglaise et française.

De plus, en comparant les adresses Internet des versions française et
anglaise, vous constaterez que celle qui donne accès à la version anglaise est
évidente, courte et facile à retenir tandis que celle que l’on a « choisie » pour
la version française est longue à n’en plus finir, impossible à retenir et
totalement insensée ! Comparez par vous-mêmes les deux adresses :

Version anglaise : http://www.futureshop.ca

Version française : http://www.futureshop.ca/home.asp?newlang=FR&logon=&langid=EN&affid=&dept=0&WLBS=001P2A&mscsid=2MFDR6KJ24928NF1MMCTBR04CQNK1LN5

Il y a près de 100 caractères de plus pour atteindre directement le
site en français ! Avec 100 caractères en plus pour avoir droit à l ’information
dans notre langue, c’est à notre langue que les responsables de Future Shop nous
convient ainsi à renoncer. Nous rappelons ici que le Commissaire aux langues officielles
(du Canada ! ) faisait remarquer récemment que la position du français était trop
souvent infériorisée dans la construction même des adresses Internet du gouvernement
canadien. à cet égard, nous vous suggérons la lecture des deux paragraphes suivants sur
« l’adressage Internet » :

ADRESSAGE INTERNET :

Le dessein même d’un nom de domaine est de permettre
l’association spontanée entre le nom d’une entreprise, d’un organisme ou d’un
événement et le point de la toile où réside le serveur faisant sa promotion. Si
l’association spontanée donne d’abord accès à de l’information en anglais et qu’il
faille faire un effort supplémentaire pour trouver cette information en français, cet
accès « coûte » plus cher et par là, le français est infériorisé.

Il y a quelques années, Benoît Brière, Monsieur B des publicités de Bell Canada,
ridiculisait les concurrents de Bell parce qu’avec eux il fallait composer « trente-cinq
chiffres » pour obtenir la communication, au point où les deux personnages joués par
Brière (Monsieur B et son beau-frère) manquent leur avion !


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