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Humour et humoriste de fort mauvais goût

Pour vous convaincre que je ne suis pas le seul à dénoncer le sacre surtout sur scène, je vous invite à lire la chronique signée par Denise Bombardier et publiée aujourd’hui dans le journal de Montréal, intitulée : Pourquoi tant de sacres? http://www.journaldemontreal.com/2017/12/15/pourquoi-tant-de-sacres

Monsieur Steve Fournier, d. g.

Salle Odyssée
La Maison de la culture de Gatineau
855, boulevard de la Gappe
Gatineau (Québec)
J8T 8H9
fournier.steve@gatineau.ca

Objet : contrat sans condition sur le langage, MacLeod se sent libre

Crédit photo : Radio-Canada

Monsieur Fournier,

Je m’inscris en faut à propos de la décision d’accorder un contrat sans condition à Peter MacLeod, sachant que ce monologuiste sans-gêne qui agit à sa guise où qu’il soit en jurant à tous les deux ou trois mots, comme le rapporte aujourd’hui Valérie Lessard dans un article publié dans Le Droit. MacLeod, libre de tout, même de sacrer

Il était de votre devoir de vous assurer que ce contrat devait contenir une clause limitant son obsession et sa passion depuis qu’une frange marginale de la société l’a complimenté sur son travail et son talent.

À mon point de vue, MacLeod parle mal, se moque et joue avec un aspect du religieux; c’est de la sous-culture.

Pour une salle publique vouée à la culture, je suis d’avis à l’effet que les points de vue différents ne devraient jamais être une occasion d’étouffer la liberté d’expression … et, je me permets de vous rappeler qu’il n’existe pas de droit d’offenser.

Conséquemment, si le liberté d’expression est un droit humain fondamental qu’il faut toujours soutenir et protéger, elle implique cependant l’obligation de dire de manière responsable ce que l’on pense en vue du bien commun.

Soyons francs, la liberté d’expression constitue un droit et même, dans certains cas, un devoir, mais qui, dans le même temps, a des limites et ne peut arrivée à froisser.

Alors, le liberté d’expression donc tenir compte de la réalité humaine et se doit d’être prudente.

Essentiellement, chacun, chacune avons l’obligation de parler ouvertement, d’avoir cette liberté, mais sans offenser.

Monsieur le directeur général, j’ose croire que dorénavant, en négociant un contrat, vous prendrez en considération le fait que les personnes sont plus importantes que leurs convictions ou leurs croyance et qu’elles ont, simplement parce qu’elles sont des êtres humains, un droit inné à être respectées.

Veuillez agréer, monsieur Fournier, l’expression de mes salutations distinguées.

Pierre R. Gascon, LL.L

C. c. Nathalie Lemieux, présidente de la Commission des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine : lemieux.nathalie@gatineau.ca
C. c. Isabelle N. Miron   vice-présidente de la Commission des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine : miron.isabellen@gatineau.ca;
C. c. Valérie Lessard, journaliste, Radio-Canada : valerie.lessard@radio-canada.ca

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