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Les crucifiés de la bonne entente

CrucifixLes forces du mal envers le Québec et la francophonie dans le Pontiac
L’Église refuserait toujours de reconnaître ses torts et de les réparer.

Bonjour Mgr Bonazzi,

Les 21 juillet et 8 août 2015, je vous ai écrit concernant les méfaits de l’épiscopat du diocèse de Pembroke à l’endroit des catholiques francophones du comté de Pontiac.

La situation est amplement discutée dans notre milieu, et en l’absence de réponses concrètes, trois rumeurs circulent présentement.  La première selon laquelle le pape François lui-même aurait exprimé sa volonté à Mgr Prendergast de la paroisse ecclésiastique d’Ottawa qu’il abandonne sa tutelle sur la partie québécoise du diocèse de Pembroke. La seconde concernant un refus de la part de Mgr Durocher du diocèse de Gatineau d’assumer les dettes des paroisses concernées. Et la troisième voulant que des personnes puissantes soient à l’oeuvre pour laisser pourrir les choses.

De notre part, comme nous l’avons exprimé clairement à Mgr Mulhall du diocèse de Pembroke, les 8 mai et 28 juin 2016, nous avons quatre exigences “sine qua non” pour les changements attendus afin de permettre aux paroissiens de comprendre l’état lamentable de soumission dans lequel la domination du diocèse les a laissés.

  1. Admettre que le diocèse a péché envers la population catholique du Pontiac, francophone et anglophone en biaisant leurs relations citoyennes;
  2. Admettre que le diocèse a faussé le destin naturel des francophones;
  3. Admettre que lui et ses prédécesseurs auraient dû normaliser la situation bien avant aujourd’hui, (et ce, sans chercher à éviter le blâme en le mettant sur d’autres épaules).
  4. Déclarer que pour faire amende honorable, il prend immédiatement les moyens appropriés pour confier sans heurts, ses paroisses québécoises et leurs biens à l’autorité ecclésiastique québécoise pour le bénéfice moral de tous les paroissiens sans exception.

En l’absence de réponse de qui que ce soit, nous en appelons à vous pour nous dire où en sont vos réflexions et vos démarches concernant notre demande.

Vous comprendrez que la reconstruction sociale de notre segment de la population québécoise tarde à commencer et nous vous remercions de nous répondre dès que vous le pourrez.

Sincèrement,

Lise Séguin, pour le Groupe des 13.

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