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Deux poids, deux mesures?

pas-de-discrimination

Messieurs Eidelman et Brousseau, Université McGill

Impossible d’être en désaccord avec le fait que « L’Outaouais a assez attendu » (Le Droit du 14 septembre 2016 et Le Devoir du 17 septembre 2016).

Cependant, j’aimerais vous rappeler que, depuis 2006, l’Université de Sherbrooke (UdeS) possède un campus satellite, à Moncton, au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick. Voici ce qui est écrit sur le site Internet : « Le projet de délocalisation du doctorat en médecine de l’Université de Sherbrooke vers le Nouveau-Brunswick est un projet innovateur de formation et de développement axé sur les besoins de la communauté. Cette expérience de délocalisation constitue une première au sein de la Francophonie minoritaire canadienne. La formation offerte au Centre de formation médicale du Nouveau-Brunswick permet aux étudiants francophones du pôle atlantique de poursuivre leur étude ici, chez eux. »

De son côté, le Programme de doctorat en médecine, à Saguenay, également soutenu par l’UdeS et lancé en 2006, a aussi fait ses preuves. Sur le site Internet de l’Université, il est dit : « En novembre 2001, la Faculté a été désignée Centre collaborateur par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette reconnaissance unique au Canada et au monde francophone illustre à quel point elle exerce un leadership national et international en formation des ressources humaines pour la santé. »

Dans ce contexte, pourquoi l’Outaouais ne pourrait-il pas être rattaché à l’Université de Sherbrooke, plutôt qu’à McGill (que je respecte d’ailleurs) ? Nous sommes ici en situation d’assimilation grimpante.

Serait-ce un cas de « deux poids, deux mesures » ?

Johanne Fallu
Gatineau

P.-S. Ce texte a été aussi publié par Le Droit et Le Devoir

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