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L’anglais « exclusif » en 6e année

une prise de position responsable
Il n’est certes pas facile de toujours reprendre le bâton du pèlerin comme vous le faites dans votre article « L’anglais exclusif en 6e année: une improvisation irresponsable », mais notre survie comme francophones en Amérique du Nord en dépend, et pour cela, merci M. Castonguay de poursuivre vos recherches, et ce, afin de nous alimenter de données factuelles et, ainsi, rectifier les lieux communs énoncés par des esprits chagrins voués à la déification de l’anglais.
En appui à votre nécessaire prise de position, un extrait des propos tenus par le spécialiste mondialement reconnu de l’enseignement des langues secondes, le linguiste français Claude Hagège, lors du Forum mondial de la langue française en juillet 2012, propos rapportés dans Le Devoir du 5 juillet 2012 par Christian Rioux.
Dans cet article, M. Rioux laisse la parole à M. Hagège qui explique comme suit pourquoi, selon lui, l’enseignement intensif (exclusif, en effet) de l’anglais en sixième année est « inacceptable » :
« C’est une mesure absolument inacceptable parce qu’elle crée un grave danger d’américanisation des élèves québécois. La loi 101, qui fait du français la langue unique et nationale du Québec, est violée par cette disposition. »
« Au Québec, l’anglais devrait être enseigné plus tard, comme n’importe quelle langue seconde ».
En outre, M. Rioux nous rappelle qu’il y a quelques années, Claude Hagège avait qualifié l’enseignement de l’anglais au Québec, dès la première année du primaire, de « désastre » et craignait qu’il favorise « une double incompétence linguistique »
Et surtout, qu’on ne vienne pas nous dire que nous sommes fermés à la diversité, car comme le rappelait si justement M. Rioux, Claude Hagège, linguiste polyglotte, a déjà affirmé : « La diversité, ce n’est pas une seule langue internationale à vocation mondiale et dominatrice. Et cela est encore plus vrai au Québec que dans le reste du monde! ».
Monique Bisson, Gatineau

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