Rechercher
Close this search box.

Chaîne d’alimentation IGA

Ma famille et moi avions choisi IGA parmi les grandes chaînes en alimentation comme lieu privilégié quant à ce qui regarde l’achat de nos denrées alimentaires, et ce depuis plusieurs années. Principalement en reconnaissance de votre respect marqué, généralement, pour la langue française en territoire québécois (circulaires, présentoirs et affichage dans vos établissements, etc.)
 
Ce dont au demeurant ne se soucie même pas l’unique chaîne analogue à propriété québécoise (!), à savoir : MÉTRO.
 
Voir au passage, à ce sujet, cette édifiante mise en contexte (d’autant plus que cette entreprise n’a jamais fait amende honorable depuis l’époque de cette lettre ouverte, bien au contraire) : www.vigile.net/Chaine-alimentaire-ou-chaine-de-l,20950
 
Or en consultant la circulaire hebdomadaire en vigueur actuellement (2 au 8 janvier / ville de Québec), je constate que celle-ci est désormais… bilingue ! À l’instar de tous vos concurrents…
 
En conséquence, sans faire ni un ni deux, nous ne voyons plus aucun intérêt maintenant à appuyer IGA plus que n’importe quel autre de vos compétiteurs en sol québécois.
 
Comme toutes les maisons concernées – de Provigo à Super C et Sobeys, de L’Intermarché à Métro et Maxi ou Loblaws – vous faites désormais dans le deux poids / deux mesures : dans ce Canada très officiellement bilingue, vos circulaires sont partout unilingues anglaises (en clair : toute officielle qu’elle soit, la langue française n’existe tout simplement pas pour vous toutes !), alors que dans le Québec non moins officiellement unilingue français, celles-ci sont obstinément bilingues. Comme l’écrivait non sans à propos l’auteur du texte cité : « Cherchez l’erreur ! ».
 
Un tel mépris de la langue française – au Québec et au Canada tout entier, de manière générale – est devenu carrément imbuvable. C’est un acte d’agression permanente contre l’une des deux nations de ce pays. Est-il nécessaire de préciser laquelle…?
 
Voilà en raccourci d’ailleurs, m’est d’avis, toute l’histoire des relations Québec – Canada depuis toujours. Histoire où le Québec joue en boucle, et dans un très mauvais film de catégorie D, le rôle de sempiternel dindon de la farce.
 
IGA, je vous informe donc que notre histoire d’« amour » s’arrête ici.
 
 
Marie-Louise Morgane
(en mon nom ainsi que de celui de ma famille, époux compris)
Québec, le Premier de l’An 2014 (et confirmé le 10 suivant. À savoir : circulaire toujours… bilingue depuis)
 
 
Note (importante) : Il m’a été impossible d’acheminer ce commentaire par le truchement de la page officielle de IGA : www.iga.net/fr/contact/nous_joindre/ . On m’a refusé à répétition la transmission du message (tenez-vous bien !) sous la mention suivante : « Entrez une adresse courriel valide ». Invraisemblable. IGA s’assure-t-elle que sa clientèle ne puisse surtout pas communiquer avec elle ??? Cela dit, je remarque en outre que l’on réclame le numéro de téléphone de l’internaute sur ce formulaire. Or exiger formellement cette information [le/la client/e n’a pas le choix !] constitue un geste étonnamment impertinent et indélicat, hautement non professionnel aussi, de la part d’une entreprise de votre envergure. Décidément, à la lumière de tout ce « n’importe quoi » je vais de déception en déception avec vous. Après tant d’années de « fidélité », qui plus est. Navrant. Vraiment navrant. Bref, vous m’aurez littéralement roulée dans la farine toutes ces années durant, IGA. Et je ne vois pas aujourd’hui comment je pourrais un jour vous le pardonner. Une IGA (transnationale) aussi méprisante que la (québécoise) MÉTRO : Non, je ne l’aurais jamais cru. Le nivellement systématique par le bas (MÉTRO, la GESCA de l’alimentation…?) dans toute sa splendeur, quoi. 

Nous avons besoin de vous

Contribuez à Impératif français en faisant un don ou en devenant membre !