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MUSÉE RÉGIONAL DE RIMOUSKI

Prendre pose_Striking a pose

Depuis le 27 septembre 2012, se tient, au Musée régional de Rimouski, une exposition présentée par l’artiste franco-canadien Emanuel Licha. Il s’agit d’une exposition audiovisuelle intitulée Prendre pose_Striking a pose, présentée au moyen d’installations vidéographiques.  Ce sont cinq courts films (vidéocassettes), projetés sur cinq ou six moniteurs différents, de langues étrangères sauf peut-être celui sur Paris en 2005 qui comporte peut-être un court extrait en français (je ne l’ai pas écouté au complet).  J’étais tellement en colère de constater que toutes ces langues étrangères avaient été traduites en anglais, à l’écrit comme à l’oral.  De plus,  je ne les ai pas tous visualisés au complet, car j’étais trop insulté, enragé, en colère.  De plus, il y avait, écrite au bas de l’écran, une traduction anglaise.  Ce qui m’a également insulté.  Pourquoi pas en français?

À gauche de chaque moniteur, il y avait des écouteurs.  Je me suis dit qu’ils devraient vraisemblablement présenter la traduction française.  Donc, j’ai vérifié les écouteurs de chaque moniteur de chacun des cinq films.  Quelle surprise d’entendre pour la deuxième fois la traduction anglaise de chacun d’eux.  Pourquoi deux traductions, intégralement en anglais?  Pourquoi ne pas présenter une traduction en français?

 Est-ce de l’amateurisme de la part du gouvernement du Québec et du Musée de Rimouski de ne pas avoir visionné au préalable cette exposition avant de l’accepter?  Est-ce un oubli de leur part?  Si ce  visionnement a effectivement été fait au préalable, pourquoi ne pas avoir refusé cette exposition tant et aussi longtemps qu’elle n’est présentée qu’en anglais? 

Cette exposition se termine le 27 janvier.  Elle aura duré quatre mois.  Le 13 janvier, j’ai porté plainte par courriel au MCCCFQ ainsi qu’à l’Office québécois de la langue française. 

J’ai avisé le bureau du député péquiste du comté de Rimouski, monsieur Irvin Pelletier, ainsi que la Société nationale de l’Est du Québec, dont une de ses vocations est de défendre la langue française, et également à certains médias de Rimouski.

Il y a quatre commanditaires à cette exposition, soit Patrimoine Canada, le Conseil des Arts du Canada, la Ville de Rimouski et, tenez-vous bien, le ministère de la Culture et des Communications et de la condition féminine du Québec  lui-même.  Quelle surprise que le MCCCFQ commandite cette exposition unilingue anglaise à Rimouski, une ville où 99 % de la population est essentiellement de langue française.  Le français n’est-il pas la langue officielle de la province, des communications ici à Rimouski, tout comme sur tout le territoire du Québec?

Lorsque cette exposition a traversé la barrière (frontière) culturelle et celle des communications entre l’Ontario et le Québec, est-ce que le ministère de la Culture et des Communications a exigé une traduction en français au préalable avant de l’accepter pour que celle-ci soit diffusée par les différents musées et diffuseurs culturels des villes du Québec? 

Julien Gagnon

Adresses utiles :

Musée régional de Rimouski
info@museerimouski.qc.ca

Irvin Pelletier
Député de Rimouski
Parti québécois
ipelletier-rimo@assnat.qc.ca

Société nationale de l’Est du Québec (SNEQ)
sneq@globetrotter.net

Maka Kotto
Ministre de la Culture et des Communications
ministre@mcc.gouv.qc.ca

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