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LA CONSTANTE DU QUÉBEC DEPUIS 1760

Pierre Ellliot-Trudeau a refondé le Canada, nous le voulons bien, mais ce fut en ignorant le Québec  et, pire, en lui imposant ce nouveau Canada comme à une méprisable conquête. Vae victis! (Malheur au vaincu!). Un jour, il faudra bien lui faire un procès et expulser du Québec jusqu’à ses cendres.  En attendant, les histoires de la Constitution ne doivent pas sombrer dans la petite histoire. Certes, il faut éclairer le plus possible les événements, le rôle des actants, de Londres à la Cour Suprême, mais il ne faut pas s’attarder à des regrets stériles  ou à des spéculations de traverse qui évitent la conclusion induite par le traitement constant que le Québec a reçu depuis la Conquête de 1760. Tout ne fut que subordination, «  fausse conciliation », comme le disait Henri Bourrassa et, quand le procédé ne suffisait pas, contrainte et violence pures et simples. À ce titre, la Constitution de 1982 et ses suites sont une répétition de la Conquête de 1760, sans que l’on puisse en sortir, comme dans le Boléro de Ravel, mais sans la modulation finale! Une analyse structurale révélerait l’identité de l’action de Pierre Elliot Trudeau, des jugements de la Cour suprême qui lui ouvraient le chemin, et des commandites de son épigone, Jean Chrétien. Duper, plumer et écraser le Québec! Un jour, j’ai rencontré une juriste qui rédigeait les projets de loi de Louis Saint-Laurent. Celui-ci lui avait affirmé : « La Constitution est une loi du Parlement britannique et non un pacte entre deux nations »! En se substituant à Londres, Ottawa n’a rien rapatrié et rien changé!

Hubert Larocque, Gatineau.

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