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APPROCHE MINIMALISTE DE L’OQLF

Louise MarchandLettre à Maître Louise Marchand, avocate
Présidente
Office québécois de la langue française
info@oqlf.gouv.qc.ca

Maître Marchand,

Vous aurez bien compris que votre lettre au Devoir, d’aujourd’hui, ne me convainc pas du tout. Je trouve que vos propos sont d’un minimalisme criant. 

Pourquoi dites-vous dans votre texte que les entreprises n’ont pas l’obligation de traduire leurs raisons sociales;  même si c’est malheureusement vrai?

Pourquoi ne dites-vous pas que l’Office québécois de la langue française souhaite que toutes les entreprises prennent exemple sur les nombreuses entreprises comme Bureau en gros (Staples),  Dormez-vous? (Sleep Country Canada) et autres qui ont traduit leurs raisons sociales pour contribuer à la préservation du visage français de Montréal et du Québec?

Pourquoi vous ne dites pas : de toute façon, l’Office québécois de la langue française va bientôt recommander au gouvernement d’obliger, par la loi, que les entreprises francisent leurs raisons sociales, mais pourront si elles veulent ajouter un descriptif en français seulement?

Madame Marchand,  la loi et vos propos, sont une grande porte ouverte à l’affichage d’une immense raison sociale anglophone accompagnée d’un ridicule et tout petit descriptif en français.

En plus, vos propos viennent marginaliser, pour ne pas dire ridiculiser des corporations comme Bureau en gros et Dormez-vous?

Jacques Lafond 

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