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LE FRANÇAIS À L’UNIVERSITÉ D’OTTAWA

Le 25 février dernier, je suis allé à l’aide juridique de l’université d’Ottawa rue Copernicus (pourquoi pas Copernic ?) pour voir si le dépôt d’une plainte de ma part à la cour des petites créances du Québec était recevable et si j’étais bel et bien dans mes droits. J’avais déjà eu recours à ce service offert par des étudiants en droit il y plusieurs années et j’avais, en 10 minutes, été éclairé sur mes affaires légales.

Ce 25 février, j’ai téléphoné à l’aide juridique de l’U. d’Ottawa et 1) on m’a répondu en anglais seulement jusqu’à ce que je demande si la préposée au téléphone parlait français ce qu’elle pouvait faire et qu’elle a fait.
2) je me suis présenté à la clinique d’aide juridique à 2 heures de l’après-midi (premier arrivé premier servi théoriquement) et j’ai regretté d’avoir demandé une entrevue en français car 7 personnes entrées après moi ont été servies avant moi (en anglais). Après presque une heure vient enfin mon tour.
3) j’ai montré mes pièce d’identités et l’étudiant qui s’occupait de moi après avoir pris ma demande en notes est parti se faire conseiller par un avocat sur place. Quand il est revenu, il m’a dit que je n’avais pas accès comme résident du Québec aux services juridiques à l’U. d’Ottawa alors qu’il me donnait une liste de 3 numéros de téléphone au Québec. L’aide juridique au Québec est sujette au revenu du demandeur et avec ma pension de professeur de l’Ontario, je n’y avais pas accès.

Moi ce que je voulais et je l’ai bien expliqué, ce n’est pas de l’aide juridique avec les services d’un avocat mais avoir un conseil sur ma requête. Conseil donné par un étudiant en droit (ce que j’avais déjà fait auparavant). En fait il s’agissait de répondre par OUI ou par NON à deux questions à savoir : a) ma requête est-t-elle recevable ? b) est-ce que l’objet de ma requête correspond à mes droits ?

Ironiquement, l’U. d’Ottawa est une université francophone fondée par les OBLATS et qui est devenue bilingue par la suite. C’est de plus l’université où j’ai fait mes études en Sciences et en Éducation. (BSc. et B.Ed.). J’y ai aussi suivi beaucoup de cours après mes études. J’y ai même enseigné un mois en été en éducation.

Autre ironie du sort, dans le bureau de l’aide juridique de l’Université d’Ottawa, on peut y voir des affiches indiquant qu’il faut dénoncer la discrimination. J’estime que c’est de la discrimination que d’exclure un résident du Québec de l’aide juridique de l’université alors que l’université comprend des milliers d’étudiants venant du Québec et enseigne le CODE CIVIL, droit pratiqué au Québec.

Je voulais vous faire part de cette affaire.

André Lemaire

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