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RÉPONSE À UN JEUNE IMMIGRÉ

Objet : Réponse à un jeune immigré ingénieur…

Il me fait plaisir de vous faire partager la réponse que je viens de faire sur le Réseau des Ingénieurs à un jeune diplômé qui n’a pas encore compris qu’il est au Québec, dans un État de langue française…


Sujet Langue de travail et de communications du Réseau
Sujet créé par Dominique Beaulieu, ing. stag. le 2008/10/08

Message posté par Jean-Luc Dion, ing. le 2009/04/16 à 20 h 23

Jeudi, le 16 avril 2009

Au Réseau des Ingénieurs du Québec

À l’intention du jeune collègue Predrag Sunjka, ing. stagiaire qui écrivait :

« I’m afraid that with this practice –YOU (QUEBECOIS)– will separate yourself even further.»

Comme vous êtes établi au Québec, je dois vous dire au départ que j’ai toujours considéré comme Québécois ceux qui sont établis ici et qui participent à la vie et au développement du Québec dans la langue officielle du Québec, le français. J’ai le plus grand respect pour les nouveaux citoyens. Je déplore vivement votre attitude qui vise à vous exclure, à vous séparer de la société québécoise. Ce n’est pas ce qui vous fera des amis ici…

« I know many foreign engineers that came to live and work in Quebec, and they registered themselves in the Province of Ontario, simply because they wanted to avoid –

Nous pouvons leur répondre très simplement, et très honnêtement, qu’ils n’ont qu’à s’établir ailleurs s’ils ne sont pas prêts à s’intégrer au peuple québécois. Nous ne forçons personne ! Nous sommes un peuple épris de liberté, même si nous sommes encore annexés au Canada. Et il y a sans doute des centaines de milliers de personnes dans des pays malheureux qui sont tout disposés à venir s’intégrer au Québec français. Nous leur ouvrons les bras s’ils sont sincères.

« I’m an immigrant and an engineer, and I am happy to learn another language (I passed this exam, btw), I respect your right and obligation to keep the Fre(n)ch language from becoming secondary in this province. But, don’t be so strict about this matter, English is necessary for all professionals, and RIQ is just doing what any professional organisation in Quebec should do: offer its services in both languages. »

Alors, si c’est le cas, pourquoi écrire dans une autre langue ? Comme vous le dites, le français ne doit pas être une langue « secondaire » au Québec. C’est la langue officielle. C’est la langue que tous devraient utiliser dans toutes les communications professionnelles et autres. Il n’est interdit à personne de parler une autre langue chez lui et avec ses amis. Mais, quand on s’adresse à un autre Québécois, c’est en français au départ. Ça n’a rien à voir avec l’usage d’une langue étrangère, comme l’anglais, pour certaines relations internationales. Personnellement, je maîtrise parfaitement l’anglais, je lis couramment l’espagnol et l’italien, j’ai de bonnes notions d’allemand et de russe…

En somme, le Québec doit être aussi francophone que l’Ontario et le Canada sont anglophones. C’est vraiment très simple.

Voilà !
Ceux qui le respectent et qui se respectent sont bienvenus au Québec !
Il y a assez de porteurs d’eau…
Ils sont hélas trop nombreux !

Mais nous comptons sur de nouveaux Québécois valeureux pour les neutraliser.

Jean-Luc Dion, ing.
OIQ – 10876

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