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LE FRANÇAIS, UNE CAUSE DÉSESPÉRÉE?

Longtemps après la disparition du français, on continuera d’en parler! C’est que le français relève d’un folklore politique beaucoup plus que d’un fait vivant que l’on voudrait défendre et accroître. Quand on fait mine de vouloir « réfléchir », alors que tout est dit, la chance est grande que l’on veuille ne rien faire. On s’habitue à une érosion lente et constante, on prétend qu’il n’y a pas de crise, on nie même la progression de l’anglais à Montréal.

La vérité, c’est que le Québec ne dispose pas des pouvoirs pour agir même si l’on continue à faire semblant de le croire. Les jugements de la Cour suprême devraient nous apprendre que le Québec ne vit pas dans la démocratie que l’on prétend. Comment alors une loi voulue par la partie québécoise de la population, votée et soutenue par l’Assemblée nationale peut-elle être invalidée par un tribunal contrôlé par le Fédéral?

Très nettement, nous vivons sous un protectorat qui se moque de notre Parlement en formulant des jugements qui ont pour but d’annuler nos lois ou d’enseigner les moyens d’y contrevenir.

Si le Québec n’a pas accepté la Constitution de 1982, celle-ci ne devrait s’appliquer dans aucune des juridictions québécoises et l’Assemblée nationale devrait affirmer et faire respecter sa primauté sur la Cour « suprême ». Si l’on veut vraiment un Québec français, est-il honnêtement une autre voie?

Hubert Larocque, Gatineau

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