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DE LANGUE, DE CAFÉ ET… DE SANTÉ

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Bien qu’étant grand amateur de café, je ne suis pas un client régulier de CAFÉ DÉPÔT; pour la simple raison qu’il s’agit d’une entreprise qui refuse obstinément de franciser « intégralement » sa raison sociale en territoire québécois.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, par exemple, j’ai cessé complètement, et depuis longtemps, de fréquenter le SECOND CUP (qui offre pourtant un solide choix d’excellents cafés).

Quant à la politique insidieuse de bilinguisation de VAN HOUTTE depuis plusieurs années (y compris des affiches illégales, par exemple, dans les vitrines de son établissement du quartier Saint-Roch à Québec – et un peu partout par ailleurs), ainsi que la dégradation générale de son service (et de son café, dès lors devenu trop cher en vis-à-vis : car je fus longtemps un fan de V.H.), elles sont parvenues à me mettre définitivement à la porte de l’ensemble de ses antennes partout au Québec.

Bref, dans le commerce spécialisé de café, il n’y a plus que la BRÛLERIE TATUM pour me séduire un peu (nonobstant son choix musical pareil à vous tous : i.e. anglo-américano-commercial ! comme si la magnifique chanson d’expression française – d’ici ou d’ailleurs – n’existait pas). Ce comportement de colonisés est décidément « imbuvable ».

Mais tout ceci pour vous dire, enfin, que j’ai procédé aujourd’hui à ma dernière tentative auprès de CAFÉ DÉPÔT. Sur les lieux de l’établissement sis au 3e plancher de la Place Laurier, à Québec (18 juillet, vers 14:30), j’ai demandé un café pour apporter. Or aussitôt la demoiselle saisit un verre cartonné en y enfonçant les doigts avant de l’emplir de la divine boisson…

Lui ayant fait remarquer délicatement que son geste ne respectait pas les règles habituelles de propreté et d’hygiène (en pays civilisé…), elle s’est contentée de hausser les épaules comme si je lui parlais de la physique des quanta… Je me suis donc retiré, la laissant avec son verre plein… (de microbes…?). On ne m’y reprendra plus. Moi, ni ma famille.

Morale : il ne m’est vraiment plus possible de vous faire confiance, gens de CAFÉ DÉPÔT. Car si cette personne semblait ne pas comprendre la ‘gravité’ de son geste (sans en faire une « maladie » pour autant…), j’en déduis que l’administration de l’entreprise n’a jamais pris soin d’informer ses employé(e)s de ces procédures pourtant élémentaires quant au respect du client. Et notamment de sa santé. Et c’est là un manque de professionnalisme inexcusable.

Bien cordialement à vous,

ce 18 juillet 2009,

Marcelin Gélinas,
Québec, Québec

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